Des pratiques agricoles estivales en Suède et en Norvège à la soupe Tomyum Kung en Thaïlande, de la production d’Attiéké en Côte d’Ivoire à la préparation traditionnelle du fromage artisanal Minas au Brésil, dix éléments liés aux pratiques alimentaires ont été inscrits sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité lors de la dix-neuvième session du Comité intergouvernemental à Asunción, République du Paraguay, en décembre 2024. De plus, l’inscription du café arabe, symbole de générosité, a été étendue pour inclure la Jordanie.
Ces nouvelles inscriptions aux Listes du patrimoine culturel immatériel sont significatives car elles renforcent non seulement la reconnaissance de ce patrimoine vivant, mais elles mettent également en lumière les rôles sociaux, culturels et communautaires profonds des pratiques alimentaires. Les éléments inscrits en 2024 couvrent plus de 15 pays et incluent :
Pour approfondir le thème des pratiques alimentaires, la table ronde « Explorer les connexions – porter les pratiques alimentaires sur une plateforme mondiale » s’est tenue le 5 décembre 2024 lors de cette dix-neuvième session du Comité intergouvernemental, avec la participation d’une centaine de personnes. Cet événement s’est appuyé sur les perspectives et résultats issus du projet « Atlas mondial des pratiques alimentaires et plateforme digitale pour la sauvegarde, la promotion et le partage aux générations futures », un projet généreusement soutenu par le Royaume d’Arabie saoudite. Des experts et des détenteurs d’Amérique latine ont ainsi partagé des initiatives concrètes et des expériences. Les détenteurs de patrimoine vivant ont présenté le concept de l’apthapi, un symbole de l’identité et de la communauté aymara en Bolivie, tandis qu’un pêcheur traditionnel du nord du Pérou a souligné l’importance de sauvegarder les pratiques liées à la préparation du ceviche. Cette table ronde a eu pour effet de favoriser un dialogue mondial en intégrant des perspectives de diverses régions.
