Le Sbek Thom, théâtre d’ombres khmer
© National Museum of Cambodia
6 mars 2013

D’importants efforts sont en cours pour réorienter les méthodes d’inventaire du patrimoine vivant au Cambodge. Grâce au programme mondial lancé par l’UNESCO visant à renforcer les capacités pour la mise en œuvre de la Convention, le Gouvernement consolide ses méthodes actuelles de documentation et d’inventaire du patrimoine culturel immatériel.

Grâce à la généreuse aide financière du Japon, un certain nombre de directeurs provinciaux rattachés au Ministère de la culture et des arts, ainsi que des organisations de la société civile et des représentants de communautés se sont réunis à Siem Reap (à 320 kilomètres de la capitale Phnom Penh) du 14 au 21 février dans le but de consolider leurs connaissances et de développer de nouvelles approches de l’inventaire du patrimoine vivant.

Le programme a inclus 8 jours de travail et de cours intensifs ainsi que d’exercice de terrain dans la zone rurale de Siem Reap et dans la ville elle-même. Le travail de terrain a intégré une visite de l’Ecole des beaux-arts ainsi que de deux communautés locales, dont les éléments de patrimoine immatériel documentés comprenaient des techniques traditionnelles de tissage, des techniques et savoir-faire d’arts martiaux, et des arts de la scène. Les participants ont appris, par le biais d’une formation pratique, des techniques d’interview et d’enregistrement audiovisuels de terrain. L’Eco-Global Museum (soutenu par l’UNESCO) a également fait l’objet d’une visite, afin de prendre connaissance d’un projet d’inventaire concret en cours de réalisation combinant la documentation audiovisuelle sur le patrimoine vivant d’une communauté autochtone locale avec la documentation d’objets culturels associés.

Cet atelier de renforcement des capacités a beaucoup apporté aux participants pour leur travail de terrain. Il a également mis l’accent sur la nécessité de travailler avec une variété de partenaires, parmi lesquels en premier lieu les communautés concernées.

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