© Otanazar Mat'vakubov
10 avril 2013

Trois ans après avoir ratifié la Convention pour la sauvegarde du patrimoine immatériel, le Tadjikistan, en tant que partie prenante de la stratégie de renforcement des capacités de l’Unesco depuis 2012 grâce au généreux support de la Norvège fait un pas en avant dans le renforcement de ses capacités de sauvegarde. La stratégie implique une approche à long terme, à multi-facettes et comprend une révision des politiques et de la législation, un renforcement des infrastructures institutionnelles, un développement des structures d’inventaire et des méthodes qui impliquent directement les communautés en question ainsi que le renforcement des compétences techniques nécessaires pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Les efforts du Tadjikistan sur les renforcements de capacité font partie d’une stratégie d’héritage national qui durera jusqu’en 2015.

Pour le moment, le pays se concentre sur comment participer avec plus d’efficience dans les mécanismes internationaux de la Convention, à travers un atelier de 5 jours qui se déroulera du 10 au 14 avril 2013 à Dushanbe. Des institutions étatiques, académiques et de l’éducation, des représentants des communautés spécialisés dans l’artisanat et les musiques traditionnelles ainsi que des membres de la fonction publique pourront acquérir les connaissances nécessaires pour élaborer des nominations pour les inscriptions sur les différentes listes de la Convention et pourront faire des propositions sur les meilleures pratiques de sauvegarde ainsi que des demandes d’assistance internationale.

Situé sur la route de la soie, le Tadjikistan jouit d’un héritage culturel riche et diversifié depuis les temps préhistoriques jusqu’à la période islamique et même au-delà. L’héritage culturel immatériel, comme le Shashmaqom, une musique traditionnelle tadjik, joue un rôle phare dans la transmission des connaissances, des traditions et est également le socle de la cohésion sociale et du développement durable.

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