Rapport périodique sur la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

La Convention précise dans son Article 29 que les États parties présentent au Comité des rapports sur les dispositions législatives, réglementaires ou autres prises pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel sur leurs territoires. Cette page présente les rapports périodiques et les échéances pour un pays : Ukraine (voir la situation de tous les États parties).

Les rapports périodiques permettent aux États parties d’évaluer leur mise en œuvre de la Convention et leurs capacités de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, de faire rapport sur leurs inventaires du patrimoine culturel immatériel, et de mettre à jour le statut des éléments inscrits sur la Liste représentative.

Quand des éléments sont inscrits sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, l’État partie soumissionnaire s’engage à prendre des mesures de sauvegarde visant à renforcer la viabilité du patrimoine concerné. Quatre ans après l’inscription, l’État partie fait rapport au Comité sur la situation actuelle de l’élément, sur l’efficacité des mesures de sauvegarde mises en œuvre, ainsi que sur les défis rencontrés.


Sur la mise en œuvre de la Convention

Chaque État partie soumet son rapport périodique au Comité avant le 15 décembre de la sixième année suivant la date à laquelle il a déposé son instrument de ratification, d’acceptation ou d’approbation, et tous les six ans par la suite.

Rapport soumis le 15/12/2021 et examiné par le Comité en 2022

Résumé

bientôt disponible

Rapport soumis le 15/12/2015 et examiné par le Comité en 2016 (dû originellement au 15/12/2014)

Résumé

L’Ukraine est devenue État partie à la Convention de 2003 en 2008. L’organe compétent en matière de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel est le Centre ukrainien des études culturelles qui dépend du Ministère de la culture. Il existe également 11 commissions régionales qui, entre autres tâches, établissent des Registres régionaux du patrimoine culturel immatériel. En ce qui concerne la politique générale, l’enregistrement et la diffusion du patrimoine culturel immatériel est une priorité définie dans la stratégie à long terme de développement culturel élaborée en 2015 qui constitue un moyen important pour préserver et renforcer l’identité nationale et garantir les droits culturels.
S’agissant de la formation à la gestion du patrimoine culturel immatériel, il n’existe à ce jour ni institution spécifique, ni cours de formation mais une conférence nationale qui s’est tenue en décembre 2015 a proposé qu’à partir de 2016 des cours de formation destinés aux spécialistes soient organisés dans les institutions spécialisées de l’enseignement supérieur. Le principal organe en charge de la documentation est le Centre ukrainien des études culturelles qui est responsable du soutien scientifique et méthodologique accordé à la mise en œuvre de la Convention de 2003. Parmi les autres organes concernés, on citera le Centre national de culture populaire « Musée Ivan Honchar » et l’Institut M.T. Rylsky d’art, d’études folkloriques et d’ethnologie.
L’inventaire du patrimoine culturel immatériel ukrainien est dressé dans le cadre du Registre national qui, à l’heure de la rédaction du rapport, contenait cinq éléments, ainsi que des listes régionales dont les éléments pourront, à l’avenir, être intégrés au Registre national. Les recommandations méthodologiques sur la préparation et l’utilisation des formulaires d’inventaire, dont une version en ligne du Registre, ont été rédigées en 2015. Les critères d’inclusion suivent les termes de l’article 2 de la Convention de 2003. Selon le rapport, la méthode de mise à jour de l’inventaire est en cours d’élaboration. En ce qui concerne l’implication des communautés et la participation des organisations non gouvernementales à l’identification et à la définition des éléments à inventorier, les Centres créatifs régionaux, des organisations civiles régionales et les universités spécialisées dans le folklore participent également à la procédure d’identification et de définition des éléments du patrimoine culturel immatériel à inclure au Registre.
Parmi les autres mesures de sauvegarde, on peut citer toute une série de récompenses et d’incitations pour les détenteurs, les chercheurs et d’autres personnes impliquées dans les différents aspects de la sauvegarde, tels que les prix régionaux et nationaux et les subventions d’état accordées aux figures majeures de la culture et de l’art. Jusqu’à présent, aucune étude scientifique ou technique n’a été entreprise sur le patrimoine culturel immatériel et ses éléments, bien que des manuels de méthodologie aient été conçus pour la documentation, la collecte et la conservation des éléments, un glossaire des termes essentiels a également été rédigé.
Un certain nombre de programmes d’éducation ont été conçus pour différents niveaux et il existe actuellement un programme préscolaire appelé « L’environnement en Ukraine », des programmes pour les écoles dans les matières artistiques concernées et des programmes d’enseignement secondaire consacrés au folklore. Les programmes scolaires des écoles d’art (éducation esthétique) prévoient également des cours consacrés au patrimoine culturel immatériel. La conférence nationale de 2015 susmentionnée a également recommandé l’introduction dans l’enseignement supérieur de programmes consacrés au folklore afin former un nombre accru de spécialistes dans ce domaine, ainsi que l’adoption d’un budget de recherche approfondie consacrée au patrimoine culturel immatériel dans le cadre de la recherche sur le folklore. Le Centre pour les enfants et la jeunesse propose également des programmes de formation à la musique chantée, aux arts décoratifs, à la chorégraphie, aux artisanats, aux arts du cirque, etc. Le renforcement des capacités dans le domaine du patrimoine culturel immatériel s’est concrétisé par des actions de popularisation des pratiques culturelles menées par le Centre national de culture populaire « Musée Ivan Honchar » et par des activités régionales telles que des festivals de folklore, des foires d’art et d’ethnographie, des expositions et des jours de fêtes spéciaux (p. ex. le printemps de Reshetylivka dans la région de Poltava). Le Centre ukrainien d’études culturelles a également organisé plusieurs ateliers, séminaires et séminaires de formation pour les différents groupes et communautés, consacrés aux aspects de la Convention de 2003 et à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Des méthodes de transmission plus informelle peuvent être observées lors d’ateliers organisés à l’occasion d’événements ethnographiques et culturels (foires, festivals, master classes, etc.). Le Centre pour les enfants et la jeunesse organise également des programmes touristiques éducatifs qui prévoient un enseignement sur la protection des espaces naturels et des lieux de mémoire importants pour le patrimoine culturel immatériel.
S’agissant de la coopération bilatérale, sous-régionale, régionale et internationale, des échanges ont eu lieu avec le Bélarus, la Lituanie, la Pologne et la Roumanie à propos d’éléments communs du patrimoine culturel immatériel et afin de développer des approches générales et interdisciplinaires. Des événements (séminaires, conférences) destinés à étudier et promouvoir les éléments du patrimoine culturel immatériel ukrainien et organisés conjointement avec les communautés ukrainiennes de l’étranger sont actuellement envisagés. Par ailleurs, une coopération et un échange d’expériences sont mis en place avec des experts de Lituanie, de Géorgie, d’Azerbaïdjan et de République de Moldova, et en 2015, un atelier de formation sur le « patrimoine culturel immatériel en Ukraine, Lituanie, Azerbaïdjan » a été organisé en Ukraine.
L’Ukraine a un élément inscrit sur la Liste représentative, à savoir La peinture décorative de Petrykivka, expression de l’art populaire ornemental ukrainien, qui a été inscrit en 2013. Cet art décoratif connaît des innovations constantes grâce à de nouvelles combinaisons de formes et de symboles et l’utilisation de nouveaux médias qui permet aux jeunes, suite à la popularisation qui a accompagné l’inscription de l’élément, de l’utiliser en art corporel. Les principaux praticiens de l’art jouent un rôle central dans la pérennité de sa viabilité et dans la promotion et la transmission de l’élément. Parmi les mesures de sauvegarde, on citera un festival annuel, une couverture par les médias, une éducation formelle et non formelle dans les écoles, des conférences et des ateliers.

Sur des éléments de la liste de sauvegarde urgente

Les rapports sur chaque élément inscrit sur la Liste de sauvegarde urgente sont soumis par l’État partie le 15 décembre de la quatrième année suivant celle durant laquelle un élément a été inscrit, et tous les quatre ans par la suite.

Les chants cosaques de la région de Dnipropetrovsk, inscrit en 2016

Pour accéder à la description de cet élément, au dossier original (formulaire, consentement des communautés, photos et vidéo) et à la décision d’inscription, voir la page dédiée.

Un rapport sera à soumettre pour le 15/12/2028

Rapport soumis en 2024 et à examiner par le Comité en 2025

Rapport soumis le 15/12/2020 et examiné par le Comité en 2021

Résumé

bientôt disponible

La culture de la préparation du bortsch ukrainien, inscrit en 2022

Pour accéder à la description de cet élément, au dossier original (formulaire, consentement des communautés, photos et vidéo) et à la décision d’inscription, voir la page dédiée.

Un rapport sera à soumettre pour le 15/12/2026

Rapport soumis le 15/12/2022 et examiné par le Comité en 2023

Résumé

bientôt disponible
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