Mongolian Calligrapher
© 2010 by Jalair Batbayar D./Mongolian Calligraphy
5 octobre 2015

Grâce à la constante et généreuse contribution du Japon afin de mettre en œuvre le projet pour la « Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel à travers le renforcement des capacités nationales en Asie et dans le Pacifique », deux pays de la région progressent avec succès dans le renforcement de leurs capacités pour la mise en œuvre de la Convention de 2003 dans le cadre de la deuxième phase du projet.
Un atelier sur la mise en œuvre de la Convention au niveau national s’est tenu à Suva aux Fidji du 25 au 29 septembre 2015. Il s’agit du premier d’une longue série d’activités de renforcement des capacités qui auront lieu au cours des prochains mois dans cet État du Pacifique afin de lui fournir les outils et les savoirs nécessaires pour assurer la sauvegarde et la promotion de son important patrimoine culturel immatériel (PCI). L’atelier, organisé par l’UNESCO en coopération avec les autorités nationales, avait pour but de présenter la Convention dans son ensemble ainsi que ses Directives opérationnelles, les obligations des Fidji en tant qu’État partie à la Convention et les différents moyens mis en œuvre pour sauvegarder et faire l’inventaire du patrimoine vivant avec l’entière participation des communautés concernées.
Cette semaine, la Mongolie accueille un atelier de renforcement des capacités à Oulan-Bator du 5 au 9 octobre 2015. Cet atelier représente un nouveau pas en avant vers la mise en œuvre réussie de la Convention. Dédié à l’élaboration de dossiers de candidature pour l’inscription d’un élément du PCI sur les listes de la Convention, il fait suite à un grand nombre d’activités menées au cours des années précédentes dans le cadre de la première phase du projet. Cet atelier de formation de cinq jours est co-organisé par l’UNESCO, le Ministère de l’éducation, de la culture et des sciences de Mongolie, la Commission nationale mongole pour l’UNESCO et le Centre du patrimoine culturel de Mongolie. Il réunira 29 participants parmi lesquels des responsables gouvernementaux, des responsables culturels des vingt-et-une provinces de Mongolie, des universitaires, des praticiens du PCI et des représentants d’ONG. Au cours de sessions théoriques, d’exercices pratiques et de terrain, deux facilitateurs accrédités par l’UNESCO analyseront les différents mécanismes internationaux établis par la Convention et la façon appropriée et efficace de les utiliser.

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