A l’instar de nombreux pays dans le monde, la France a décidé une mise en confinement de sa population pour lutter contre la propagation de la pandémie de Covid-19.
Le confinement a été mise en œuvre à partir du Mardi 17 Mars 2020 sur l’ensemble du territoire français. Il s’est traduit par une interdiction de se déplacer en dehors de son domicile, hors situation exceptionnelle : professionnelle ou médicale.
Une pratique sportive minimale était tolérée de façon individuelle dans un rayon de 1km autour de chez soi. La pratique de la montagne et de l’alpinisme a, quant à elle, été totalement interdite. Plus que l’alpinisme, c’est l’accès même à la montagne qui a été prohibée.
Les contrevenants risquant une contravention jusqu’à 135 euros. La raison officielle exprimée est pour ne pas surcharger un système de secours et médical déjà extrêmement impacté en cas d’accident en zone de montagne.
La pratique amateur comme professionnelle s’est totalement arrêtée, laissant plus de 1600 guides français sans ressource. En conclusion, le patrimoine vivant qu’est l’Alpinisme a été très fortement affecté car totalement interdit.
Lien webPour une reprise des activités de montagne, la Coordination Montagne s’est regroupée pour travailler sur un protocole sanitaire spécifique aux activités escalade et montagne.
Ce protocole est partagé par l’ensemble des parties-prenantes et devra être appliqué sans concession par les amateurs comme les professionnels.
Lien webPar ailleurs, suite à l’inscription de l’Alpinisme au PCI de l’UNESCO au mois de décembre 2019, nous commencions, avec nos partenaires, la phase 2 du programme avec une réflexion sur la mise en œuvre opérationnelle de mesures de sauvegarde de l’Alpinisme. Sans avoir été totalement arrêté, cet élan a été mis grandement ralenti par cette crise sans précédent.
Enfin, la pandémie de Covid-19 a remis en cause des projets événementiels de valorisation et de réflexion autour de ce patrimoine vivant. Ceux-ci devront être reprogrammés postérieurement.
Les désignations employées et la présentation des textes et des documents référencés dans cette plateforme n'impliquent de la part de l'UNESCO aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites.