Rapport périodique sur la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

La Convention précise dans son Article 29 que les États parties présentent au Comité des rapports sur les dispositions législatives, réglementaires ou autres prises pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel sur leurs territoires. Cette page présente les rapports périodiques et les échéances pour un pays : Lettonie (voir la situation de tous les États parties).

Les rapports périodiques permettent aux États parties d’évaluer leur mise en œuvre de la Convention et leurs capacités de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, de faire rapport sur leurs inventaires du patrimoine culturel immatériel, et de mettre à jour le statut des éléments inscrits sur la Liste représentative.

Quand des éléments sont inscrits sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, l’État partie soumissionnaire s’engage à prendre des mesures de sauvegarde visant à renforcer la viabilité du patrimoine concerné. Quatre ans après l’inscription, l’État partie fait rapport au Comité sur la situation actuelle de l’élément, sur l’efficacité des mesures de sauvegarde mises en œuvre, ainsi que sur les défis rencontrés.


Sur la mise en œuvre de la Convention

Chaque État partie soumet son rapport périodique au Comité avant le 15 décembre de la sixième année suivant la date à laquelle il a déposé son instrument de ratification, d’acceptation ou d’approbation, et tous les six ans par la suite.

Rapport soumis le 15/12/2021 et examiné par le Comité en 2022

Résumé

bientôt disponible

Rapport soumis le 15/12/2017 et examiné par le Comité en 2018

Résumé

En Lettonie, le patrimoine culturel immatériel est perçu et présenté comme une force dans le domaine de la culture et pour le pays. L’État soutient la sauvegarde et le développement du PCI et de ses expressions de différentes façons : il est pris en compte dans différents documents stratégiques, y compris intersectoriels, et un système centralisé a été mis en place pour sa sauvegarde et son développement. Toutes les communautés de Lettonie sont considérées comme égales et sont encouragées à pratiquer, utiliser et transmettre leur PCI. Différents mécanismes ont été conçus pour soutenir les ONG qui œuvrent dans le domaine du PCI et encourager les activités sur le terrain – en particulier en dehors des centres urbains, – ainsi que la participation des communautés au travail d’identification et de documentation du PCI.
La sensibilisation au PCI letton repose en grande partie sur le système éducatif général et le système d’éducation culturelle. Le ministère de la Culture et le Centre national letton réaffirment constamment l’importance du maintien et du développement des composantes culturelles et artistiques dans les établissements d’enseignement général, et soutiennent les établissements d’enseignement culturel à vocation professionnelle. L’État accorde des subventions spécifiques pour assurer la durabilité du PCI, et en particulier de la tradition des célébrations de chants et danses en Lettonie. Une autre composante importante qui favorise la sauvegarde et la promotion du PCI est l’enseignement connexe fourni par le Centre national pour l’éducation.
Le Centre national letton pour la culture est l’organisme chargé de la mise en œuvre de la Convention en Lettonie. En 2016, une loi sur le patrimoine culturel immatériel a été adoptée. Cette loi établit la Liste nationale du PCI, le Conseil du PCI, des dispositions relatives au financement des projets et des activités en lien avec le PCI (notamment la préparation des candidatures) par la Fondation nationale du capital culturel, et le droit des communautés à utiliser et transmettre leur PCI.
De 2012 à 2016, la Lettonie a été membre du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Cette expérience s’est révélée très importante et précieuse pour renforcer les capacités des experts nationaux et des différentes institutions concernées. En 2017, la Chaire UNESCO sur les politiques et lois relatives au patrimoine culturel immatériel a été créée au sein de l’Académie de la culture de Lettonie.
Plusieurs activités ont été menées au cours des cinq dernières années dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention :

  • Adoption de la Loi sur le patrimoine culturel immatériel en 2016 ;
  • Élargissement et développement des recherches dans le domaine de la culture, et notamment sur le PCI et la tradition des célébrations de danses et de chants, et renforcement de la coopération internationale sur des sujets en lien avec le PCI au niveau universitaire et des recherches ;
  • Réalisation d’études qualitatives et quantitatives et suivi des praticiens et des détenteurs des traditions du PCI, ainsi que du grand public, en particulier concernant la tradition des célébrations de chants et de danses ;
  • Accroissement du nombre et de la qualité des formations continues et des programmes d’éducation continue et non formelle en lien avec le PCI proposés par l’État ainsi que les associations qui travaillent dans le domaine du PCI ;
  • Rapprochement du PCI et de l’enseignement culturel à vocation professionnelle étant donné que les deux sont sous la responsabilité du Centre national letton pour la culture ;
  • Plus grande part de responsabilité assumée par les communautés et les associations concernant la sauvegarde, la promotion, la sensibilisation, la documentation et l’organisation d’événements sur le PCI dans leur localité ;
  • Hausse annuelle du budget de la Fondation nationale du capital culturel pour le PCI et la culture traditionnelle, intérêt croissant à l’égard du PCI et augmentation du nombre de candidatures pour mener différentes activités en lien avec le PCI.

La mise en œuvre de la Convention a donné lieu à une meilleure prise de conscience du PCI dans la société, ainsi qu’à des évaluations et à des discussions sur le PCI letton. Elle a également suscité un intérêt croissant pour les expressions du PCI et un respect envers les détenteurs des traditions. Les célébrations de danses et de chants ont contribué à inspirer des attitudes positives et une fierté à l’égard du PCI letton.

Rapport soumis le 15/12/2011 et examiné par le Comité en 2012

Résumé

La responsabilité essentielle de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel incombe au Ministère de la Culture et à son institution subordonnée, le Centre pour l’éducation artistique et le patrimoine immatériel (CEAPI). C’est le principal organe national en charge de la mise en œuvre des politiques et programmes culturels nationaux dans le domaine du patrimoine culturel immatériel ; de la consultation des municipalités et communautés ; du travail de documentation, des actions d’information, de popularisation et de sensibilisation aux projets ; et de l’organisation des principaux festivals et célébrations dans tout le pays. Le Centre coopère avec les institutions gouvernementales au niveau national et local, les instituts de recherche, les établissements éducatifs et les organisations non gouvernementales. Le Ministère de l’Éducation et de la Science et ses institutions subordonnées – en particulier le Centre national pour l’éducation – sont également très impliqués dans la procédure de sauvegarde, plus précisément en ce qui concerne l’éducation et la transmission des traditions auprès des enfants et des écoliers. La coopération institutionnelle en matière de mise en œuvre de la Convention est activement et constamment encouragée et soutenue par la Commission nationale de Lettonie pour l’UNESCO. Un rôle important dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Lettonie est joué par les 119 autorités urbaines et municipales qui accordent un soutien organisationnel et financier aux efforts entrepris par différents groupes de praticiens du patrimoine culturel immatériel (y compris les collectifs d’artistes mis en place par les municipalités) pour sauvegarder leur patrimoine culturel immatériel. Des partenariats ont été noués entre l’état et les institutions municipales, les organisations non gouvernementales, les communautés locales, les détenteurs individuels et les institutions et organisations éducatives formelles et non formelles. En ce qui concerne la mise en œuvre de politiques culturelles en Lettonie, la société civile et les organisations non gouvernementales sont de plus en plus impliquées dans les processus de prise de décision. Par exemple, la Société folklorique de Lettonie est une organisation non gouvernementale relativement récente composée de professionnels et de praticiens du patrimoine culturel immatériel. Son objectif est de promouvoir et de soutenir les activités des ensembles ethnographiques, des groupes folkloriques, des conteurs et des musiciens populaires et d’autres praticiens du patrimoine culturel immatériel en Lettonie. L’une de ses tâches consiste à entretenir un dialogue actif avec les institutions des gouvernements locaux sur des sujets liés à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Une nouvelle législation consacrée au patrimoine culturel immatériel est prévue, sous la responsabilité du Ministère de la Culture avec une large participation d’autres ministères (Ministère de l’Agriculture, Ministère de la Justice, Ministère de l’Éducation et de la Science, Ministère de l’Économie), d’institutions gouvernementales, d’institutions universitaires, de diverses associations (l’association folklorique « Aproka », l’association des « Femmes de la campagne lettone ») et d’experts (linguistes, spécialistes du folklore, économistes, etc.). Une fois la Loi sur le patrimoine culturel immatériel adoptée, le CEAPI aura la responsabilité globale de l’inventaire et d’autres actions de sauvegarde.
En ce qui concerne la formation des futurs professionnels de la culture, l’Académie lettone de la culture prépare les étudiants à une licence sur la culture traditionnelle et le folklore qui cible tout particulièrement le patrimoine culturel immatériel, et elle propose des cours de troisième cycle. Le Collège de la culture lettone de l’Académie lettone de la culture forme des professionnels à la gestion culturelle, aux sciences de la bibliothéconomie, à la gestion de la danse et au tourisme culturel, en mettant en avant le patrimoine matériel et immatériel par la théorie et la pratique. L’Université de Lettonie propose également des programmes de premier, deuxième et troisième cycles d’études du folklore ainsi que d’anthropologie culturelle et sociale, et l’Académie lettone de musique Jāzeps Vītols dispense une formation en ethnomusicologie du premier au troisième cycle. Enfin, le CEAPI encourage la formation continue dans différents domaines du patrimoine culturel immatériel, ainsi que l’amélioration des compétences professionnelles des éducateurs travaillant dans ce domaine.
Les principales institutions de documentation du patrimoine culturel immatériel sont les suivantes : les Archives du folklore letton, l’Institut d’histoire lettone, l’Université de Lettonie (en particulier le Département d’ethnographie), le Musée ethnographique en plein air de Lettonie (qui recueille des documents et sauvegarde des monuments populaires ainsi que des témoignages du mode de vie et de la culture de la population rurale), le Musée national d’histoire de la Lettonie (le plus grand dépositaire de culture matérielle lettone), la Bibliothèque nationale de Lettonie (qui permet d’accéder sous forme numérique aux collections conservées dans différentes bibliothèques de toute la Lettonie) ; et le Centre pour la recherche scientifique de l’Académie lettone de culture (documentation de ses projets de recherche).
À ce jour, aucun inventaire n’a été dressé en Lettonie bien que la nouvelle Loi sur le patrimoine culturel immatériel en prévoie un. Des initiatives ont toutefois été prises depuis 2006. Parmi celles-ci, on citera une Carte numérique de la culture utilisée pour identifier et promouvoir le patrimoine culturel immatériel des régions et des communautés (p. ex. en créant différents registres et bases de données des valeurs régionales et locales avec, pour certaines communautés, des sites Internet communautaires participatifs). La dernière version du projet de loi, datant de décembre 2011, établit un compromis en définissant les grandes lignes de l’établissement de trois listes du patrimoine culturel immatériel : (1) un inventaire du patrimoine culturel immatériel ; (2) une liste de l’économie traditionnelle ; et (3) une liste du patrimoine culinaire. Le CEAPI sera le principal organe en charge de superviser l’administration et la mise à jour constante de l’inventaire du patrimoine culturel immatériel. À la demande des producteurs nationaux indépendants et des micro-entrepreneurs et afin d’établir un équilibre entre les différents intérêts liés au patrimoine culturel immatériel, l’inventaire intégrera les valeurs du patrimoine culturel immatériel conformes à la Convention, ainsi qu’un système de certification des produits traditionnels.
Les principaux critères proposés sont : (1) l’élément du patrimoine culturel immatériel est reconnu par un individu, un groupe ou une communauté ; (2) l’élément du patrimoine culturel immatériel possède une valeur culturelle, historique, artistique, sociale, linguistique et scientifique ; (3) l’élément du patrimoine culturel immatériel se fonde sur la tradition et est transmis de génération en génération ; et (4) il existe des détenteurs de la tradition qui connaissent l’élément du patrimoine culturel immatériel et peuvent assurer la sauvegarde de la (des) compétence(s) et des connaissances associées à l’élément et sa pérennité. La loi exige qu’une candidature à l’inventaire soit préparée et soumise avec la participation et le consentement des individus, groupes et communautés concernés. La loi n’évoque pas la viabilité de l’élément du patrimoine culturel immatériel, le format de l’inventaire, la régularité de sa mise à jour ou d’autres aspects. Il est prévu que ces éléments soient définis par un arrêté sur l’inventaire pris ultérieurement par le Cabinet des Ministères.
Différentes mesures destinées à assurer la reconnaissance, le respect et la mise en valeur du patrimoine culturel immatériel ont été mises en œuvre, telles qu’un projet de grande envergure de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (2009-2011), intitulé « École des compétences traditionnelles ». Son objectif est de mettre en avant auprès du grand public différentes manifestations du patrimoine culturel immatériel et ses praticiens. Dans le but de promouvoir le patrimoine culturel immatériel dans son contexte, le Musée ethnographique en plein air de Lettonie présente des objets et des bâtiments de la vie traditionnelle dans le cadre d’une exposition en plein air à Riga, ainsi que dans deux musées in situ.
S’agissant de l’éducation, la Lettonie a fait preuve d’initiative en introduisant l’enseignement du patrimoine culturel immatériel dans les écoles ; une méthodologie bien adaptée est en cours d’élaboration sur la base des expériences recueillies. La Commission nationale pour l’UNESCO a choisi le patrimoine culturel immatériel comme l’un des thèmes proposés au réseau des écoles associées à l’UNESCO (résEAU). En conséquence, depuis 2008, les écoles de différentes régions travaillent à l’identification, la recherche, la documentation et la maîtrise des traditions présentes dans leur environnement. Le patrimoine culturel immatériel est également traité sous la forme d’activités extrascolaires non formelles telles que des répétitions de groupes folkloriques, des masterclasses et des camps pendant les vacances scolaires, des salons scientifiques destinés aux étudiants, des études de terrain, des événements thématiques, etc. Pour l’éducation des adultes, l’École de folklore du CEAPI dispense des cours consacrés à la musique traditionnelle, aux costumes folkloriques et à leur port traditionnel, à la mythologie, aux célébrations annuelles et fêtes familiales, au folklore, etc. L’École de danse du CEAPI a un programme de formation professionnelle continue pour les responsable de groupes de danse folklorique.
En ce qui concerne la coopération bilatérale, sous-régionale, régionale et internationale, la Lettonie a signé des accords de partenariat avec l’Égypte (2005), la Bulgarie (2005), le Mexique (2005), la Turquie (2005), la Pologne (2006), la Moldavie (2006), le Pérou, (2007), le Brésil (2008), la République populaire de Chine (2010), les Flandres (2011), et la Communauté française de Belgique et le Gouvernement wallon (2011). Ces accords couvrent des questions relatives à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, notamment : l’échange d’informations, le partage de documentation, la participation à des événements éducatifs et culturels, la coopération scientifique et l’échange d’expériences entre des groupes culturels traditionnels, des artisans et des organisations non gouvernementales, etc. La coopération régionale est principalement fondée sur la tradition partagée des célébrations de chants et danses baltes. En général, la coopération internationale dans le domaine de la recherche est menée par divers instituts de recherche ainsi que par des chercheurs individuels. Récemment, une initiative de coopération internationale très active a rassemblé des chercheurs sur différents aspects du patrimoine culturel immatériel.
La Lettonie a un élément inscrit sur la Liste représentative : les célébrations de chants et danses baltes (incorporées en 2008, avec l’Estonie et la Lituanie, après avoir été proclamées chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité en 2003). Celles-ci sont considérées comme la pierre angulaire de l’identité nationale lettone et, d’un point de vue historique, elles constituent une forme de protestation non violente qui encouragent la transmission des valeurs culturelles traditionnelles et assurent la pérennité des valeurs héritées. Un Programme pour la sauvegarde et le développement de la tradition des célébrations de chants et de danses baltes 2008-2013 a été adopté. Ses objectifs sont : améliorer les connaissances et compétences des jeunes ; éduquer et former les responsables des groupes artistiques ; assurer la continuité des célébrations ; promouvoir la documentation et la recherche et favoriser son accessibilité ; et développer la coopération internationale.
Durant la préparation du présent rapport, cinq débats régionaux ont été organisés. Ils ont rassemblé des responsables culturels locaux, des représentants des municipalités, des centres culturels et des organisations non gouvernementales ainsi que des membres actifs des communautés de chaque région de Lettonie. Une consultation nationale distincte a également été organisée avec les organisations non gouvernementales. Toutes ces consultations ont pris la forme d’un débat ouvert entre les acteurs régionaux sur les thèmes suivants : la pérennité de la tradition ; les principaux problèmes observés ; les évolutions majeures constatées ; et les principaux besoins, conclusions et propositions. Ces débats ont contribué à la préparation du rapport et ont servi de base à l’élaboration d’autres programmes et à l’organisation des prochaines célébrations.

Sur des éléments de la liste de sauvegarde urgente

Les rapports sur chaque élément inscrit sur la Liste de sauvegarde urgente sont soumis par l’État partie le 15 décembre de la quatrième année suivant celle durant laquelle un élément a été inscrit, et tous les quatre ans par la suite.

L’espace culturel des Suiti, inscrit en 2009

Pour accéder à la description de cet élément, au dossier original (formulaire, consentement des communautés, photos et vidéo) et à la décision d’inscription, voir la page dédiée.

Un rapport sera à soumettre pour le 15/12/2025

Rapport soumis le 15/12/2021 et examiné par le Comité en 2022

Résumé

bientôt disponible

Rapport soumis le 15/12/2017 et examiné par le Comité en 2018

Résumé

bientôt disponible

Rapport soumis le 15/12/2013 et examiné par le Comité en 2014

Résumé

The Suiti is a small Catholic community within the Lutheran (Protestant) part of Latvia, whose synthesis of pre-Christian traditions and religious rituals has created a unique blend of intangible cultural heritage that is crucial for their identity. The Suiti cultural space is characterized by a number of distinct features, including vocal drone singing performed by Suiti women, colourful traditional costumes, the Suiti language, local cuisine, religious traditions and celebrations of the annual cycle. Factors threatening the viability of the element identified in the report concern the decreasing number of tradition bearers, lack of interest of younger generations and the general economic instability of the area. The State Party has undertaken a set of safeguarding measures, with the initiatives of communities, to combat these problems; better financial perspectives for the continuation of such efforts is identified in the report as one of the main challenges for ensuring the viability of the element.

Effectiveness of the safeguarding activities

In its report, Latvia affirms that safeguarding efforts undertaken so far have shown improvements in youth engagement with the element and intergenerational transmission, restoration of spaces associated with the element and necessary for its practice, and the establishment of local cultural associations for the element. The Suiti have strived to put their knowledge and skills to use, for example, in the field of education and research, in making of traditional costumes and in playing instruments. According to the State Party, skills in project development and attraction of investments have improved, as well as ability of the community to determine priorities, ideas and to attract funding for implementation. The Suiti have established cooperation with other communities in Latvia, an advantage for raising awareness, exchange of experience, strengthening of the community and attracting international funding. The safeguarding activities implemented by the community are mainly based on specific and short-term activities, as highlighted in the report; a more stable and financially more extensive support programme is identified by the reporting State as desirable for purposeful long-term safeguarding of the Suiti cultural space, which would provide the community with an opportunity of planning its development in a sustainable manner.

Community participation

According to the reporting State, safeguarding of the Suiti cultural space is based on the initiative of the communities concerned. Even though not all communities are reported to be active in safeguarding traditions, they have manifested interest in the implemented initiatives, such as celebration of traditional festivities and music concerts, handicraft workshops and exhibitions. New NGOs, associations and music ensembles have also been set up for Suiti communities and their activity includes playing music and improvement of craft skills, in particular making of their traditional costume. It is also reported that the support of the Roman Catholic Church has stimulated firmer incorporation of Suiti cultural traditions in religious practices of the community.

Viability and current risks

According to the assessment provided by the State Party, the safeguarding activities undertaken so far have helped to revive traditions and practices associated with the Suiti culture space. However, Latvia also identifies a series of inter-connected demographic and socio-economic factors that continues to threaten its transmission and viability, including land ownership issues, a reduction in the number of local inhabitants and youth emigration to regional centres for study and work. The State reports that national economic development policies are felt to have failed to reach this community and that there is a lack of long-term stability in the safeguarding approach. Land transfer and incomers also influence the Suiti cultural environment: some new inhabitants do not relate to the Suiti culture and it is reported that they do not consider its safeguarding to be a priority. Financial support, including State financing, for the safeguarding activities is identified in the report as unreliable and insufficient and granted according to tendering procedures, which introduces a degree of unpredictability.

Top