Rapport périodique sur la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

La Convention précise dans son Article 29 que les États parties présentent au Comité des rapports sur les dispositions législatives, réglementaires ou autres prises pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel sur leurs territoires. Cette page présente les rapports périodiques et les échéances pour un pays : Iran (République islamique d’) (voir la situation de tous les États parties).

Les rapports périodiques permettent aux États parties d’évaluer leur mise en œuvre de la Convention et leurs capacités de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, de faire rapport sur leurs inventaires du patrimoine culturel immatériel, et de mettre à jour le statut des éléments inscrits sur la Liste représentative.

Quand des éléments sont inscrits sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, l’État partie soumissionnaire s’engage à prendre des mesures de sauvegarde visant à renforcer la viabilité du patrimoine concerné. Quatre ans après l’inscription, l’État partie fait rapport au Comité sur la situation actuelle de l’élément, sur l’efficacité des mesures de sauvegarde mises en œuvre, ainsi que sur les défis rencontrés.


Sur la mise en œuvre de la Convention

Chaque État partie soumet son rapport périodique au Comité avant le 15 décembre de la sixième année suivant la date à laquelle il a déposé son instrument de ratification, d’acceptation ou d’approbation, et tous les six ans par la suite.

Un rapport devra être soumis le 15/12/2024

Résumé

bientôt disponible

Rapport soumis le 15/12/2016 et examiné par le Comité en 2017 (dû originellement au 15/12/2012)

Résumé

L’Organisation iranienne du patrimoine culturel, de l’artisanat et du tourisme (ICHHTO) est l’organe chargé de la mise en œuvre de la Convention de 2003. Elle agit par l’intermédiaire du Bureau pour l’inscription des biens culturels, la préservation et la revitalisation du patrimoine immatériel et naturel (OFI). Ce Bureau travaille avec les trente- et-une directions générales de l’Organisation. D’autres organes gouvernementaux ainsi que dix-neuf ONG qui agissent en partenariat avec le Bureau figurent également dans le rapport.
L’ICHHTO est le principal organe responsable de la formation au patrimoine culturel immatériel en République islamique d’Iran. Elle organise des séminaires et des ateliers. Depuis 2008, le Bureau offre un cours de formation continue sur la Convention de 2003 à destination des fonctionnaires. Des centres de recherche spécialisés et trois instituts scientifiques organisent des formations, des ateliers et des séminaires sur des sujets généraux et spécialisés relatifs au patrimoine culturel immatériel. Quelques universités et d’autres institutions d’enseignement supérieur proposent aussi des formations spécialisées sur la gestion du patrimoine, notamment du patrimoine culturel immatériel.
La documentation du patrimoine culturel immatériel en République islamique d’Iran remonte à 1958, et les documents recueillis par des ethnologues, des archéologues et d’autres chercheurs sont conservés dans plusieurs institutions comme le Centre de recherche sur le folklore et l’ethnologie créé en 1972. De plus, il y a un projet de long terme sur l’ethnographie de la population iranienne. Toutes les données et les documents conservés par des organes gouvernementaux sont accessibles au public. Le public peut également accéder sur demande à l’OFI à des informations sur des éléments inscrits au niveau national, et une base de données des fichiers associés (photographies, vidéos et d’autres documents) sera bientôt disponible en ligne. Les détenteurs de chaque élément décident des aspects qui doivent ou ne doivent pas être présentés au public.
Le processus d’inventaire a été lancé en 2007 sous l’égide d’un Comité national formé de représentants des députés pour le patrimoine culturel et l’artisanat (de l’ICHTTO), des Instituts d’archéologie et d’ethnographie, du Centre de recherches pour le patrimoine culturel et l’artisanat, ainsi que d’autres experts scientifiques. Ce Comité a élaboré les principes, critères et orientations permettant de dresser l’inventaire du patrimoine culturel immatériel. La République islamique d’Iran est dotée de cinq listes nationales : la liste représentative du patrimoine culturel immatériel (créée en 2007) ; la liste pour le patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente (créée en 2007) ; la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une revitalisation (créée en 2016) ; la liste d’identification et de documentation primaire (créée en 2016) ; et l’inventaire national des trésors humains vivants (créée en 2016). Aujourd’hui, 1 390 éléments sont inscrits sur ces Listes. Ils sont classés selon leur degré de viabilité et tous les cinq domaines du patrimoine culturel immatériel tels qu’ils sont énoncés dans la Convention. La Liste d’identification et de documentation source inclut un grand nombre de sous-catégories classées par domaines et sujets spécifiques, comme le patrimoine culturel immatériel des réfugiés et des résidents étrangers en République islamique d’Iran, la médecine traditionnelle, le patrimoine culturel immatériel des communautés religieuses, ainsi que les dialectes et les langues. Les critères exigent, entre autres, que les éléments aient une valeur sociale ou culturelle pour les communautés, soient transmis entre les générations, soient confrontés à une menace de disparition et soient reconnus par les communautés comme représentatifs de leur patrimoine. La viabilité des éléments est prise en considération et les éléments du patrimoine culturel immatériel qui ont disparu, mais qui peuvent être revitalisés, figurent sur la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une revitalisation. Ces listes sont mises à jour tous les trois mois, avec de nouvelles inscriptions, et les éléments déjà inscrits sont mis à jour tous les ans. Les candidatures des éléments/détenteurs doivent être soumises à la Direction générale de l’ICHTTO, par des conseils provinciaux du patrimoine culturel immatériel, afin d’être évaluées par le Comité national d’évaluation des dossiers du patrimoine culturel immatériel et des trésors humains vivants en vue d’une possible inscription sur les listes. Les communautés et les ONG peuvent aussi proposer des éléments en vue d’une inscription directement aux directions générales provinciales de l’ICHTTO ou, dans certains cas, de l’OFI. Aucun élément n’est inscrit sur l’une des listes sans le consentement de la communauté concernée. L’inventaire national des trésors humains vivants d’Iran est organisé en fonction des détenteurs du patrimoine culturel immatériel actifs dans les domaines de la Convention et inclut maintenant dix détenteurs distingués.
Des mesures de sauvegardes et des initiatives ont été prises afin de promouvoir la fonction du patrimoine culturel immatériel au sein de la société et de l’intégrer dans les quatrième et cinquième plans quinquennaux de développement (2004-2008 et 2011-2015). L’ICHHTO a entrepris des actions de recherche et d’identification, de documentation, de protection, d’inventaire, de revitalisation, d’archivage et de promotion des éléments du patrimoine culturel immatériel dans tout le pays et elle a également organisé des expositions et des séminaires internationaux, créé des musées vivants et soutenu des ONG actives dans la sauvegarde et la revitalisation du patrimoine vivant. Un certain nombre de séminaires, conférences ateliers, expositions et réunions d’experts se sont tenus et de nombreuses publications, documentaires et programmes de télévision ont été produits pour sensibiliser à l’importance du patrimoine culturel immatériel pour un développement durable.
Des recherches dans les domaines du folklore, de l’ethnologie, de l’ethnographie, de la linguistique et de l’anthropologie sont menées en République islamique d’Iran depuis 1937. À la suite de la ratification de la Convention de 2003, des instituts scientifiques, des universités, des instituts culturels et des organes similaires ont initié des recherches sur le patrimoine culturel immatériel et son rôle dans la société contemporaine. Parmi ces institutions se trouvent le Centre de recherches de l’ICHHTO, l’Institut de linguistique, le Centre de recherches en sciences humaines et le Centre de recherches pour la culture, l’art et la communication. Le Conseil pour la propriété intellectuelle, organe d’élaboration des politiques prépare actuellement de nouvelles lois portant sur la protection juridique du folklore et sur la protection des connaissances traditionnelles.
Divers programmes de sensibilisation ont été lancés au niveau local et national au cours d’événements visant le grand public, en particulier les jeunes et les élèves d’écoles, par exemple des expositions itinérantes, des festivals, des débats, des ateliers, des séminaires et des conférences. Pour informer et motiver les élèves, les écoles organisent des visites de musées régulièrement, et les enfants participent à des événements culturels et des ateliers (détaillés) pendant lesquels les détenteurs des éléments présentent leurs connaissances et savoir-faire et ils acquièrent ainsi une expérience pratique. Les médias de masse jouent également un rôle important de sensibilisation et de promotion. Les éléments du patrimoine culturel immatériel sont principalement transmis au sein des familles et des communautés locales entre maître et apprentis, comme c’est le cas pour les savoir-faire concernant le tissage des tapis, les miniatures, la calligraphie, la poterie et les pratiques culinaires. Les modes de transmission des connaissances et savoir-faire traditionnels et non formels sont plus répandus que les modes formels, bien que les organes gouvernementaux offrent désormais des modes de transmission formels des connaissances et savoir-faire par le biais de formations dans des académies, des universités, des institutions culturelles et des municipalités. Comme les femmes jouent un rôle clé au sein de la famille dans la transmission du patrimoine culturel immatériel, les institutions culturelles et les communautés locales ont mis en place une formation culturelle spécialement à leur intention. Concernant les programmes d’éducation et de formation, les écoles organisent des activités extrascolaires au cours desquelles les enfants apprennent à connaître le patrimoine culturel immatériel et son importance. L’Université Shahid Beheshti propose un cours (pour le diplôme de master en archéologie) spécial sur le patrimoine culturel immatériel, notamment ses domaines et sa sauvegarde, tandis que les études de troisième cycle en ethnologie et anthropologie culturelle traitent de certains aspects de ce sujet depuis plusieurs décennies ; il joue à présent un rôle de plus en plus important dans la littérature universitaire.
Un certain nombre d’ateliers de renforcement des capacités, de séminaires et de formations à certains aspects de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel ont été organisés entre 2007 et 2016 dans trente-et-une provinces à l’intention des experts des Directions générales de l’ICHHTO, ainsi que des représentants des centres de recherche, des ministères et organisations gouvernementales concernés, des ONG et des instituts, des médias, et d’autres institutions. Les approches traditionnelles de la protection et de la gestion des espaces naturels et des lieux de mémoire sont importantes en République islamique d’Iran, par exemple dans la gestion des qanats persans (aquifers). Certaines universités incluent des cours sur la protection et la gestion traditionnelles des espaces naturels et lieux de mémoire dans les matières liées au patrimoine.
En ce qui concerne la coopération bilatérale, sous-régionale, régionale et internationale, la République islamique d’Iran est active dans la promotion du dialogue interculturel et elle est désireuse de favoriser la coopération ainsi que l’échange d’informations et d’expérience. Plusieurs activités bilatérales, régionales et internationales, projets, séminaires, réunions d’experts, festivals et événements se sont tenus depuis 1998 pour encourager la coopération en matière de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. La République islamique d’Iran collabore étroitement avec l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et l’Organisation de coopération économique (ECO), par exemple pour le Festival international de la cuisine des pays de l’ECO situés sur la Route de la soie (Zanjan 2016). La République islamique d’Iran accueille le Centre régional de recherches pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Asie de l’Ouest et du Centre sous les auspices de l’UNESCO (centre de catégorie 2), qui a organisé des séminaires, des forums, des ateliers de renforcement des capacités et des festivals internationaux, comme le panel d’experts international sur les poupées et les marionnettes de Nowruz (Téhéran, 2016). La République islamique d’Iran a joué un rôle de modérateur lors de la candidature multinationale du Nowruz, avec la participation de sept pays à l’origine et de quatorze en 2015. Elle a aussi rejoint l’inscription multinationale de « la culture de la fabrication et du partage de pain plat Lavash, Katyrma, Jupka, Yufka (2016, avec quatre pays partenaires).
La République islamique d’Iran a deux éléments inscrits sur la Liste urgente de sauvegarde et neuf éléments sur la Liste représentative. Cependant, son rapport ne couvre pas deux éléments de cette dernière Liste : « Les savoir-faire traditionnels du tissage de tapis du Fars » et « Nawrouz, Novruz, Nowrouz, Nowrouz, Nawrouz, Nauryz, Nooruz, Nowruz, Navruz, Nevruz, Nowruz, Navruz ».

Sur des éléments de la liste de sauvegarde urgente

Les rapports sur chaque élément inscrit sur la Liste de sauvegarde urgente sont soumis par l’État partie le 15 décembre de la quatrième année suivant celle durant laquelle un élément a été inscrit, et tous les quatre ans par la suite.

Le Naqqāli, narration dramatique iranienne, inscrit en 2011

Pour accéder à la description de cet élément, au dossier original (formulaire, consentement des communautés, photos et vidéo) et à la décision d’inscription, voir la page dédiée.

Un rapport sera à soumettre pour le 15/12/2027

Rapport soumis le 15/12/2023 et examiné par le Comité en 2024

Résumé

bientôt disponible

Rapport soumis le 15/12/2019 et examiné par le Comité en 2020

Résumé

bientôt disponible

Rapport soumis le 15/12/2015 et examiné par le Comité en 2016

Résumé

Naqqāli which is performed by naqqāls (traditional storytellers) is the oldest form of play in the Islamic Republic of Iran that has its origins in ancient Iran. It is a dramatic performance comprising the telling of an historical or legendary story, based on a variety of genres. It plays a role in forming Iranian identity and also has important social and cultural functions. Notably, there is a small community of female naqqāls who perform to mixed audiences and also assist in transmitting the element orally to younger women and girls.
Effectiveness of the safeguarding plan. Three main actions, with a number of sub activities, have been taken towards safeguarding the element. The first was establishing the Naqqāli House in 2015 in northeast Iran (four more are planned). Its activities are geared towards research, training and performance, which include: recordings of oral heritage; engaging bearers and practitioners and providing financial support to them; master-pupil apprenticeship training (and recording it); and re-establishing performances in coffee houses and other appropriate spaces. The second action is establishing a Naqqāli Foundation (still in the planning stage) to process recordings and other information provided by the Naqqāli House(s) and provide it in print and digital formats; as part of the Foundation, an Archive Centre will promote the element and create documentary films. Finally, several naqqāli festivals have also been organized made up of two main sections for traditional performances of naqqāli and modern day works inspired by the play’s traditional conventions.
The establishment of the Naqqāli House proved to be an effective strategy since it can operate as a strategic centre for implementing planned safeguarding activities and devising new and innovative measures, through its membership, which includes many performers as well as other experts. The viability of the element, its status as well as that of the masters, have been strengthened by attracting younger male and female apprentices. It is reported that family members of naqqāls have begun to return to the art since they can now rely on several years of support to do so, allowing the element to become financially viable. A core of trained individuals that has built up seems to now play a key role in undertaking safeguarding activities. The efforts of non-governmental organizations have attracted more audiences, especially outside Tehran.
Community participation. The report states that the aforementioned safeguarding measures were developed with the full participation of bearers of the element from various ethnic groups, their representatives and relevant non-governmental organizations. In addition, the main safeguarding activities of research, promotion and transmission were undertaken with the involvement of naqqāls (12 of whom named are from different provinces and include one woman). Several Iranian theatre experts who work on recording and researching Iranian Naqqāli have also played an important role. In addition to these experts, three non-governmental organizations are mentioned in the report. The Iranian Cultural Heritage, Handicrafts and Tourism Organization managed the overall process of preparing the report, while attempting to have participation as wide as possible from the various institutional actors (non-governmental, scientific and artistic) all providing reports on their safeguarding activities.
Viability and current risks. The viability of the element has improved since inscription. The number of naqqāls has increased to some degree and traditional modes of transmission have been strengthened. The report mentions that 65 individuals have been trained as naqqāls of whom 24 are women and, although most are living in cities, some come from rural areas. However, no naqqāl can currently support him/herself solely from performing the element. A major aspect to the element’s future viability might be to provide support to naqqāls for their living costs for some time. In addition, in the report it is stated that the international sanctions placed on Iran over the past few years have affected the ability of the government to secure the budget necessary for safeguarding this element.

Les compétences traditionnelles de construction et de navigation des bateaux iraniens Lenj dans le golfe Persique, inscrit en 2011

Pour accéder à la description de cet élément, au dossier original (formulaire, consentement des communautés, photos et vidéo) et à la décision d’inscription, voir la page dédiée.

Un rapport sera à soumettre pour le 15/12/2027

Rapport soumis le 15/12/2023 et examiné par le Comité en 2024

Résumé

bientôt disponible

Rapport soumis le 15/12/2019 et examiné par le Comité en 2020

Résumé

bientôt disponible

Rapport soumis le 15/12/2015 et examiné par le Comité en 2016

Résumé

The Lenj boats which are used for trading, fishing and pearl-diving are built using traditional craft skills and are sailed through the application of traditional knowledge and know-how. In addition, there are a number of ceremonies and customs associated with sailing Lenjes, such as traditional sailor songs, the Fisherman’s New Year and the Shushi (a traditional performing art symbolizing the sailors’ respect for nature) which forms part of that event. Most of the population of the northern Persian Gulf earn their living from the sea. The Lenj element is, therefore, an identity-marker for the local people that gives them pride, and ensures a cohesive social order that preserves peaceful co-existence among their communities.
Effectiveness of the safeguarding plan. The raising of awareness among communities and the wider society on the value and significance of the Lenj element has provided bearers with a sense of pride in their element, a feeling of being respected, and encouraged them and other local communities, groups and individuals to make efforts for its protection. Safeguarding activities are divided into five main categories as follows: i) identification, classification and documentation: using a field survey of the current state of the Lenj element and all its associated aspects; ii) awareness-raising: organizing local performances and enactments of all aspects of the Lenj, including short sea journeys and customs and rituals; iii) capacity-building training: a number of Lenj builders/repairers and experienced captains have been employed to transmit their knowledge, skills and know-how to young people, many of whom are university graduates in engineering, mechanics and industrial design; iv) a database: created by the Research Centre, it lists books, journals, magazines and multimedia on research by universities, other institutions and individuals providing a scientific basis for combining traditional and modern methods of sailing and navigation; v) revitalisation projects including documentaries and other actions to attract young people to the element. Although the traditional knowledge, rituals, festive events, oral culture and performances associated with the Lenj have generally been revived, only a few remaining Lenj building workshops have been restored and no new workshops have been built.
In addition to these safeguarding activities, the report mentions the important effort that has been made to improve the financial situation of bearers. Since 2012, younger captains and sailors have been encouraged to take out private insurance on the basis of arrangements negotiated on their behalf. From 2013, free or low-interest loans have been made available by the Ministry of Constructive Jihad, the main authority for fisheries in Iran, and some provisions concerning bearer pensions have also been adopted.
Community participation. Since inscription, bearers and local communities have become very active in safeguarding the element, presenting some of their own initiatives, collaborating with researchers (e.g. in data collection) and training apprentices. Some urban dwellers (mostly from bearer families) have provided coastal properties to serve as Lenj workshops and the Ebrahimi family gave over their house to be the Research Centre. Two professors of sociology and anthropology have voluntarily assisted in documentation and teaching locals at the Research Centre and several academic experts have organized workshops in maritime law. The report was prepared under the overall direction of the Iranian Cultural Heritage and Tourism Organisation operating through its provincial branches. The Research Centre was also directly involved and this helped to bring in local communities who provided documents, photos, videos and other information.

  • Viability and current risks__. Building and sailing traditional Lenj boats does show signs of revitalization but the element faces a number of serious threats at the same time. The community of practitioners is very small and generally composed of elderly people who are currently not being substituted by the younger generation. In addition, traditional wooden boats are being replaced by the modern fibreglass variety and the traditional know-how required for building them is being lost as a consequence. It is reported that Lenj boat builders have no trade union, work for only 10 days per month and receive low wages. As a result, young people are not motivated to take up the profession. Knowledge on navigation and sailing Lenjes using for example, a traditional compass, is also being eroded by the accessibility of weather forecast broadcasting and modern GPS technology. Young people, however, are still being trained in the traditional methods by captains and combine both modern and traditional methods.
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