Le Comité,
- Ayant examiné le document LHE/23/18.COM/7.a,
- Rappelant le chapitre V des Directives opérationnelles et ses décisions COM 9.a.5 et 14.COM 9.a.2,
- Adresse ses remerciements au Kenya pour avoir soumis, dans les délais, son deuxième rapport sur l’état de l’élément « La danse Isukuti des communautés Isukha et Idakho de l’ouest du Kenya », inscrit en 2014 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;
- Prend note des efforts entrepris par l’État partie pour sauvegarder l’élément, notamment en réalisant sa documentation, en offrant des opportunités de formation et en encourageant la participation des jeunes à sa pratique, en répertoriant les matières premières nécessaires à la fabrication d’instruments et en recherchant des matières premières de substitution, en facilitant le réseautage entre praticiens et en assurant un processus participatif de documentation, de sauvegarde et de suivi de l’élément ;
- Encourage l’État partie à poursuivre ses efforts pour renforcer la viabilité de l’élément en l’intégrant dans l’éducation, en organisant des sessions de formations, en améliorant la mise en réseau communautaire et en poursuivant la documentation et la recherche, et à poursuivre la création d’un centre d’artisanat et d’un centre de danse Isukuti comme prévu dans le plan de sauvegarde ;
- Rappelle l’importance d’obtenir le consentement libre, préalable et éclairé des détenteurs et des praticiens concernant la documentation de leurs connaissances et de leurs interprétations, la conservation à long terme et la diffusion ultérieure de cette documentation ;
- Invite l’État partie à améliorer la viabilité de l’élément et de tous les aspects associés, tels que la connaissance des chants traditionnels, des tambours et des significations de la danse Isukuti, ainsi que les savoir-faire en fabrication des instruments, et à accompagner et soutenir les communautés dans leurs efforts de documentation de l’élément, de stockage et de préservation de l’information et de sa diffusion, notamment par le biais du projet de site web dédié à l’élément ;
- Invite en outre l’État partie à continuer à rester très vigilant afin d’éviter les éventuelles conséquences négatives des efforts de sauvegarde, notamment la commercialisation excessive de l’élément;
- Encourage en outre l’État partie à poursuivre ses efforts de levée de fonds et à développer des synergies entre différentes sources de financement ;
- Demande au Secrétariat d’informer l’État partie de la date à laquelle il doit soumettre son nouveau rapport sur l’état de cet élément au moins neuf mois avant l’échéance de soumission.