Décision du Comité intergouvernemental : 15.COM 7.8

Le Comité,

  1. Ayant examiné le document LHE/20/15.COM/7,
  2. Rappelant le chapitre V des Directives opérationnelles et sa décision 10.COM 10.a.8,

  3. Exprime ses remerciements à l’Ouganda pour la soumission, dans les délais impartis, de son rapport sur l’état de l’élément « La tradition orale Koogere des Basongora, Banyabindi et Batooro », inscrit en 2015 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;

  4. Prend note des efforts de l’Ouganda pour soutenir la transmission de l’élément, notamment par une gestion participative de la sauvegarde et une implication active de la communauté, ainsi que par la mise en œuvre d’activités de sauvegarde avec des ressources limitées, telles que la documentation des connaissances critiques relatives à l’élément, en donnant la priorité à la recherche de ressources financières pour les besoins de la sauvegarde ;

  5. Invite l’État partie à poursuivre ses efforts pour mettre en œuvre les activités de sauvegarde prévues, pour mobiliser le soutien des institutions nationales aux activités de sauvegarde, pour renforcer la contribution soutenue des gouvernements locaux et pour veiller en permanence à la viabilité de l’élément et faire face aux menaces qui pèsent sur sa sauvegarde ;

  6. Invite en outre l’État partie à aborder dans son prochain rapport la question du déclin de l’utilisation de la langue runyakitara (runyoro-rotooro), vecteur important des valeurs et des connaissances pratiquées et transmises par la tradition orale Koogere ;

  7. Encourage l’État partie à poursuivre ses efforts pour remédier au manque de ressources financières pour la sauvegarde de l’élément en mobilisant des fonds aux niveaux national et local, et à explorer d’autres possibilités de financement par le biais de mécanismes de coopération internationale, notamment l’assistance internationale du Fonds du patrimoine culturel immatériel ;

  8. Encourage en outre l’État partie à développer des mesures d’éducation et de formation adaptées pour une transmission durable des divers aspects de l’élément, notamment les connaissances et les traditions associées aux espaces culturels et naturels ;

  9. Prie le Secrétariat d’informer l’État partie, au moins neuf mois avant l’échéance du 15 décembre 2023, au sujet de la soumission de son prochain rapport sur l’état de cet élément.

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