Les Comores, Djibouti, l’Égypte, Madagascar, la Palestine, le Soudan et le Soudan du Sud ont terminé avec succès leur évaluation des besoins dans le domaine du patrimoine culturel immatériel. Grâce à des consultations nationales réalisées sur place, chacun de ces pays a identifié les opportunités et les lacunes dans le cadre institutionnel et professionnel pour une sauvegarde efficace du patrimoine culturel immatériel et a défini les prochaines étapes pour le renforcement de leurs capacités nationales. Les besoins urgents vont de la création d’infrastructures institutionnelles appropriées, à l’élaboration de politiques et de législations, la mobilisation de tous les acteurs, la conception de cadres et de méthodes d’inventaire et la mise en place d’autres mesures de sauvegarde si nécessaire.
L’UNESCO présentera les évaluations et les plans aux bailleurs de fonds intéressés sous la forme de propositions de projet dans les prochains mois, espérant ainsi passer rapidement de l’évaluation à la phase d’exécution du projet. Dans l’esprit de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, les propositions prévoient l’inclusion de tous les partenaires nationaux et communautés concernées dans le contexte plus large des cadres de développement durable.
Avec le soutien financier de l’Autorité d’Abou Dhabi pour le tourisme et la culture dans les Émirats Arabes Unis, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’UNESCO de renforcement des capacités pour renforcer la sauvegarde du patrimoine vivant. Elle est mise en œuvre par quatre bureaux hors siège de l’UNESCO en coopération étroite avec les autorités nationales concernées et le soutien du Secrétariat de la Convention de 2003.