L’arrêt total de l’ouverture des boites des bouquinistes des quais de Paris pendant les deux périodes de confinement à complètement suspendu le fondement de notre métier qui est physiquement basé sur l’échange non virtuel de connaissances, d’idées et de culture autour de la vente de livres de seconde main, les yeux dans les yeux.
Notre inscription au patrimoine culturel immatériel français nous a permis, outre la reconnaissance au yeux du public, et nous a facilité l’obtention d’aides diverses auprès des élus et des autorités responsables pour surmonter les conséquences de la crise sanitaire. Elle a également concouru à resserrer les liens de la communauté, raffermi la confiance de ses membres ainsi que leur sentiment d’utilité et affermi l’importance du caractère patrimonial et culturel de l’activité. L’inscription à contribué à une prise de conscience tant du public que des bouquinistes du rôle culturel de ces derniers impliquant une pression éthique et une crédibilité nouvelle. Ainsi, les bouquinistes ont été nommément cités par le ministre de l’économie à l’occasion de l’annonce officielle à la télévision du second plan d’aide du fonds de solidarité.
Les désignations employées et la présentation des textes et des documents référencés dans cette plateforme n'impliquent de la part de l'UNESCO aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites.