La cuisine niçoise fait partie du patrimoine culturel immatériel national depuis octobre 2019. Cette inscription a permis de renforcer la prise de conscience de l’importance de leur cuisine dans la culture et le patrimoine des niçois.
De nombreux médias régionaux, nationaux et internationaux ont relayé cette initiative pour la Sauvegarde, l’Evolution et la Transmission en tant qu’élément d’identité.
Paradoxalement, la situation actuelle a permis de tirer du positif au niveau de ce patrimoine vivant. En complément des médias traditionnels, de nouveaux outils sur les réseaux sociaux (cf. point 4) ont été mis en place et ont été très fortement utilisés.
Quelques exemples :
- Au niveau des familles: Les liens intergénérationnels se sont ressoudés autour de la pratique d’une « cuisine familiale ». Par exemple avec la confection en famille de pâtes, gnocchis, « merda de can », beignets de fleurs de courgettes, tourte de blettes ou salade niçoise. Une transmission que ne se passait plus, faute de temps, a été retrouvée. Autre exemple : plus de 95 000 personnes sont allé retrouver la recette de la traditionnelle « salade niçoise » sur le face Book dédié et l’ont partagée plus mille fois.
- Au niveau des restaurateurs: La fermeture des restaurants a fortement affecté l’économie locale et nombre d’entre eux ont retrouvé la pratique des plats à emporter en inventant un « drive » des plats traditionnels niçois (daube, pissaladière, farcis, socca, etc …). Là également, ces restaurateurs ont été recensés et indiqués sur les réseaux sociaux mis en place à cette occasion.
- Au niveau des fêtes traditionnelles: La « fête des Mai » regroupe depuis de nombreuses générations niçois et touristes sur le site de Cimiez. Faute d’avoir pu se dérouler sous les oliviers, la Ville de Nice a mis en ligne une fête « virtuelle » avec des vidéos réalisées par l’association permettant de réaliser les recettes les plus emblématiques.
- Du producteur à l’assiette: Les petits producteurs se sont organisés pour livrer ou vendre directement sur de petits marchés ou chez d’autres commerçants. Cette redécouverte d’une production locale de qualité a permis de cuisiner à nouveau des produits frais, locaux, et de saison. Cette reconnaissance des « circuits courts » va probablement avoir des répercussions positives sur un mode de consommation retrouvé.
Les désignations employées et la présentation des textes et des documents référencés dans cette plateforme n'impliquent de la part de l'UNESCO aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites.