Décision du Comité intergouvernemental : 9.COM 13.G

Le Comité,

  1. Ayant examiné le document ITH/14/9.COM/13.g,
  2. Rappelant sa décision 8.COM 5.c.2,
  3. Rappelant également l’Audit des méthodes de travail des conventions culturelles (document IOS/AUD/2013/06) du Service d’évaluation et d’audit et sa recommandation demandant « de synchroniser les réunions des États parties aux conventions, lorsque des gains defficacité sont réalisables »,
  4. Notant que les États parties expriment régulièrement leurs inquiétudes lorsque les réunions de gouvernance des conventions culturelles de l’UNESCO s’enchaînent trop rapidement et qu’ils demandent plutôt un étalement des réunions au cours de lexercice biennal afin d’avoir suffisamment de temps entre les réunions pour se préparer correctement aux débats,
  5. Considérant que les éventuelles économies sur les frais de mission des experts gouvernementaux, possibles en cas de synchronisation des réunions des différentes conventions sur une courte période pour les pays qui envoient les mêmes experts aux différentes conventions, seraient compensées par l’absence prolongée de ces experts à leurs postes nationaux,
  6. Considérant également que, dans de nombreux pays, différents experts suivent chaque convention et qu’il n’y aurait donc aucune économie potentielle sur les frais de mission des experts gouvernementaux en cas de synchronisation des réunions des différentes conventions sur une courte période,
  7. Exprime son inquiétude face au risque d’une diminution de l’efficacité des réunions sans augmentation substantielle du rapport coût-efficacité en cas de synchronisation des réunions des États parties aux différentes conventions sur une courte période ;
  8. Prend note que la centralisation de nombreux services techniques et administratifs au sein de l’Unité des services communs des conventions dépend de la possibilité de répartir la charge de travail équitablement tout au long de l’année et que l’enchaînement trop rapide des réunions risquerait donc de créer des encombrements lors de périodes de forte demande ;
  9. Souligne qu’une confirmation de l’heure et du lieu des réunions de gouvernance anticipée facilite beaucoup la participation des États parties à ces réunions ;
  10. Encourage le Secrétariat de l’UNESCO à poursuivre ses efforts pour coordonner les réunions des États parties aux différentes conventions en essayant au mieux de les prévoir le plus tôt possible et à des intervalles adéquats.

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