L’UNESCO, en coopération avec le Département des affaires économiques et sociales (DAES), le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) et les membres du Groupe de travail mondial pour l’élaboration d’une Décennie d’action pour les langues autochtones, organisera et accueillera un lancement de haut niveau le 13 décembre 2022 de 10h00 à 18h30 au siège de l’UNESCO à Paris, France. Pour l’occasion, découvrez comment le patrimoine vivant et les langues autochtones sont liés.
Les peuples autochtones détiennent une riche diversité de patrimoine vivant, y compris des pratiques, des représentations, des expressions, des connaissances et des compétences qui continuent d’être pertinentes pour certains des problèmes les plus urgents auxquels notre monde est confronté aujourd’hui. De nombreux éléments du patrimoine culturel immatériel (PCI) inscrits sur les Listes sont liés aux communautés autochtones. La Convention de 2003 fournit un outil important aux peuples autochtones pour façonner le discours international sur le patrimoine et veiller à ce que leurs expériences et leurs besoins en matière de sauvegarde du patrimoine vivant soient pris en compte.
Si la pratique et la transmission du patrimoine vivant contribuent à la vitalité, à la force et au bien-être des communautés autochtones, la langue est le principal véhicule par lequel ce patrimoine vivant est maintenu en vie. Les communautés autochtones et leurs connaissances et compétences uniques sont menacées par plusieurs facteurs tels que l’urbanisation, le changement climatique et la commercialisation, d’où la nécessité d’un consensus international sur l’importance des langues autochtones dans la transmission de ces pratiques.
L’Entité met actuellement en œuvre plusieurs projets de sauvegarde directement liés au patrimoine oral autochtone :
- Les connaissances et les savoir-faire musicaux ancestraux d’Aixan /gâna/ob #ans tsî //khasigu (Namibie)
Par ailleurs, la récente inscription du Système ancestral de connaissances des quatre peuples autochtones arhuaco, kankuamo, kogi et wiwa de la Sierra Nevada de Santa Marta en Colombie témoigne de la sensibilisation croissante de la communauté internationale à la sauvegarde de ce riche patrimoine linguistique porté par les peuples autochtones.
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