Rapport périodique sur la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

La Convention précise dans son Article 29 que les États parties présentent au Comité des rapports sur les dispositions législatives, réglementaires ou autres prises pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel sur leurs territoires. Cette page présente les rapports périodiques et les échéances pour un pays : Émirats arabes unis (voir la situation de tous les États parties).

Les rapports périodiques permettent aux États parties d’évaluer leur mise en œuvre de la Convention et leurs capacités de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, de faire rapport sur leurs inventaires du patrimoine culturel immatériel, et de mettre à jour le statut des éléments inscrits sur la Liste représentative.

Quand des éléments sont inscrits sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, l’État partie soumissionnaire s’engage à prendre des mesures de sauvegarde visant à renforcer la viabilité du patrimoine concerné. Quatre ans après l’inscription, l’État partie fait rapport au Comité sur la situation actuelle de l’élément, sur l’efficacité des mesures de sauvegarde mises en œuvre, ainsi que sur les défis rencontrés.


Sur la mise en œuvre de la Convention

Chaque État partie soumet son rapport périodique au Comité avant le 15 décembre de la sixième année suivant la date à laquelle il a déposé son instrument de ratification, d’acceptation ou d’approbation, et tous les six ans par la suite.

Rapport soumis le 15/12/2022 et examiné par le Comité en 2023

Résumé

bientôt disponible

Rapport soumis le 15/12/2017 et examiné par le Comité en 2018

Résumé

Les Émirats arabes unis (ÉAU) sont un pays situé sur la péninsule Arabique. C’est un État fédéral composé de sept émirats : Abou Dhabi, Dubai, Charjah, Fujaïrah, Ajman, Ras el Khaïmah et Oumm al Qaïwaïn. Les ÉAU sont le 14e pays à avoir ratifié la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel le 2 mai 2005. Depuis, le pays s’efforce de conserver ses éléments culturels et d’assurer la viabilité de leur pratique, grâce aux actions du ministère fédéral de la Culture et du Développement des connaissances, mis en place en 1997, du Département de la culture et du tourisme (DCT) d’Abou Dhabi, ainsi que de bien d’autres autorités, institutions, centres et services régionaux. Tous accordent une attention particulière au PCI, notamment en en répertoriant les éléments sur des inventaires fédéraux, qui comprennent plus de 800 éléments à ce jour.
Toutes ces entités, notamment l’Autorité pour la culture et le patrimoine d’Abou Dhabi (ADACH), créée en vertu de la loi n 28 de 2005 et de la loi n 2 de 2011, renommée Autorité du tourisme et de la culture d’Abou Dhabi, puis Département de la culture et du tourisme (DCT) d’Abou Dhabi le 13 septembre 2017, après promulgation d’un décret par le Président des ÉAU sur la reconstitution du Conseil exécutif, se consacrent au recueil et à la documentation des éléments du PCI. Elles peuvent compter sur la participation active de praticiens régionaux, de détenteurs du patrimoine, de chercheurs, d’universitaires et de représentants d’organisations gouvernementales et non gouvernementales. Elles s’attachent également à faire connaître les inventaires, par des politiques et des initiatives visant à sensibiliser à l’importance du PCI aux niveaux local et national.
Les lois qui ont été adoptées confient pleinement le mandat au DCT d’Abou Dhabi de sauvegarder le patrimoine de l’émirat d’Abou Dhabi. Le Département de la culture et du tourisme d’Abou Dhabi a mené une enquête générale et a dressé un inventaire du PCI de l’émirat d’Abou Dhabi. Il a créé une section d’archives pour le stockage et la numérisation de notes, de photos, d’enregistrements et de films réalisés au cours de travaux sur le terrain. Il a également contribué à la rédaction de la loi n 4 de 2016, relative au patrimoine matériel et immatériel, de l’émirat d’Abou Dhabi.
Le ministère de la Culture et du Développement des connaissances, en collaboration avec les départements de la culture de tous les émirats du pays, mène actuellement une enquête approfondie sur les éléments du PCI, avec la participation de 28 sociétés du patrimoine et de nombreux particuliers et organisations, dans le but de repérer les éléments menacés qui nécessitent une sauvegarde urgente et d’être efficace dans le domaine du patrimoine culturel. Cette enquête a permis de recueillir plus de 2500 éléments. Ces efforts concertés entre le ministère et les départements de la culture des émirats ont contribué à élargir l’enquête sur les éléments du PCI ainsi que les mesures pour l’élaboration d’inventaires à tous les émirats du pays, dans tous les domaines du patrimoine. Ils sont ainsi répertoriés dans deux grands inventaires : l’inventaire du PCI de l’émirat d’Abou Dhabi et l’Inventaire national. Les mesures pour l’élaboration d’inventaires sont encore en préparation, en vue d’identifier davantage d’éléments du patrimoine culturel immatériel.
Ces éléments font actuellement l’objet de plus de 38 études approfondies, qui visent à obtenir davantage d’informations sur eux. Les inventaires sont revus et mis à jour à intervalles réguliers. La sensibilisation au PCI est également accrue, par le biais d’études approfondies, de recherches, de séries de conférences, d’ateliers, d’expositions, de forums et de formations sur le terrain pour les étudiants d’universités quant aux méthodes et techniques modernes de recueil sur le terrain d’éléments du PCI, en accordant une attention particulière aux élèves de tout âge, qui sont les futurs détenteurs et praticiens du patrimoine. Une encyclopédie du patrimoine est en cours d’élaboration, sous la supervision d’experts et de spécialistes.
Par ailleurs, les ÉAU s’attachent, depuis leur ratification de la Convention de 2003, à présenter leur patrimoine national à travers les éléments inscrits sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Ils ont également rallié les efforts de certains pays pour présenter des candidatures multinationales reflétant leurs caractéristiques communes sur le plan culturel, civilisationnel et humain.

Rapport soumis le 15/12/2013 et examiné par le Comité en 2014 (dû originellement au 15/12/2011)

Résumé

Les Émirats arabes unis sont un état fédéral composé de sept émirats : Abou Dhabi, Dubaï, Sharjah, Fujaïrah, Ajman, Umm al Qaiwain et Ras al Khaimah. Au niveau fédéral, le Ministère de la Culture, de la Jeunesse et du Développement Communautaire (établi en 1972 par la Loi fédérale No 1/1972) est l’organe responsable de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel aux Émirats arabes unis (EAU). Il agit par l’entremise d’une Section du patrimoine culturel immatériel, au sein du Département du patrimoine et des arts. Un projet de Loi de sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel des EAU est en cours d’élaboration. Au niveau régional (émirat), l’Autorité d’Abou Dhabi pour le tourisme et la culture (Abu Dhabi Authority for Tourisme and Culture – ADACH), une entité établie par la Loi No 28/2005, a été remplacée par l’Autorité du tourisme et de la culture d’Abou Dhabi (Abu Dhabi Tourism and Culture Authority – TCA Abu Dhabi) créée par la Loi No 2/2011. Cet organe sauvegarde le patrimoine culturel immatériel dans l’émirat d’Abou Dhabi par l’intermédiaire de son Département du patrimoine immatériel. Les autres organes régionaux pertinents sont l’Autorité de la culture et des arts de Dubaï et l’Autorité des arts et les Départements des antiquités et/ou du tourisme d’Ajman, de Fujaïrah, de Ras al Khaimah et d’Umm al-Quwain.
Le développement des ressources humaines et le renforcement des capacités de formation pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel diffèrent selon les émirats. Le Ministère de la Culture des EAU a créé un Diplôme du patrimoine, en collaboration avec l’Université des Émirats arabes unis ; l’Université propose des cours qui pourront, à l’avenir, constituer un cursus de premier cycle en patrimoine culturel immatériel. Des diplômes ou des certificats en études muséales et études du patrimoine sont également proposés par trois universités (American University à Sharjah, Zayed University à Dubaï et l’Université Paris-Sorbonne-Abou Dhabi). La Direction du patrimoine de Sharjah organise des cours de formation au patrimoine culturel immatériel. Pour l’inventaire, le Ministère a organisé une formation et des ateliers et a alloué des fonds pour la recherche dans tous les émirats.
S’agissant de la documentation du patrimoine culturel immatériel, au niveau fédéral, le Centre national de documentation et de recherche a été établi par la Loi No 7/2008. Le Département du patrimoine immatériel (au sein de la TCA Abu Dhabi) poursuit son travail de documentation du patrimoine culturel immatériel et il existe des entités semblables responsables de la même tâche dans les six autres émirats. Les autres organes prenant part à la documentation sont, entre autres, la Maison du patrimoine (Bait Al Turath) à Sharjah ; l’Ensemble Zayed pour la recherche en phytothérapie et médecine traditionnelle ; l’Académie de poésie, le Club du patrimoine des émirats ; et le Musée Ras Al Khaimah.
L’inventaire du patrimoine culturel immatériel est réalisé au niveau fédéral et au niveau de chaque émirat, l’inventaire fédéral du patrimoine culturel immatériel, dit « Inventaire du patrimoine immatériel national » couvre les sept émirats. En outre, un inventaire complet du patrimoine culturel immatériel de l’émirat d’Abou Dhabi a été dressé, il s’agit de « l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel d’Abou Dhabi ». Parmi les inventaires spécialisés, on citera l’Inventaire de la médecine traditionnelle (déposé à l’Ensemble Zayed pour la recherche en phytothérapie et médecine traditionnelle) et l’Inventaire des poètes et de la poésie (déposé à l’Académie de poésie, Comité en charge du festival et des programmes du patrimoine culturel).
En ce qui concerne l’inventaire national, en 2009, le Ministère de la Culture a établi un Comité pour dresser un Inventaire fédéral du patrimoine immatériel national qui sera conservé par la Section du patrimoine immatériel du Ministère. Un Comité en charge de l’inventaire a donc été constitué avec 24 représentants des sept émirats ainsi que des spécialistes du patrimoine culturel immatériel. Le Ministère a organisé des programmes et des ateliers de formation et a accordé un financement pour la recherche dans tous les émirats. Les critères d’inclusion sont : (i) les détenteurs et la communauté considèrent l’élément comme faisant partie de leur patrimoine, et il leur procure un sentiment d’identité et de continuité ; (ii) l’élément appartient à une ou plusieurs catégories du patrimoine immatériel ; et (iii) l’élément existe et fait encore partie de la communauté, il est transmis et recréé en permanence. L’inventaire identifie également le patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente. L’identification et la description des éléments du patrimoine culturel immatériel ont été réalisées dans le cadre de visites de terrain et de discussions de groupe avec les membres des communautés, les détenteurs de ce patrimoine vivant. Dans tous les émirats, les communautés ont participé à l’inventaire national. La participation des différents groupes tribaux est également sollicitée car les éléments connaissent des variantes au sein des différents groupes.
L’Inventaire du patrimoine culturel immatériel d’Abou Dhabi est conservé par le Département du patrimoine culturel immatériel de la TCA Abu Dhabi (anciennement ADACH). Une Étude générale du patrimoine d’Abou Dhabi a été lancée en 2003, puis intégrée en 2006 dans un inventaire plus structuré et systématique. Les critères sont identiques à ceux de l’inventaire national. Bien qu’il n’y ait pas de catégorie particulière pour les éléments nécessitant des mesures de sauvegarde urgente, la priorité pour la collecte des données et la documentation est accordée aux éléments menacés de disparition (p. ex. les éléments connus uniquement des personnes âgées ou ayant très peu de praticiens). Les organisations non gouvernementales, groupes communautaires et individus ont participé à l’étude initiale sur le patrimoine d’Abou Dhabi et à la réalisation de l’inventaire d’Abou Dhabi. En 2006, l’ADACH a établi un Comité composé d’environ 30 hommes et femmes qui a servi de groupe-ressources pour l’identification des éléments culturels dans l’émirat. Les organisations non gouvernementales, telles que le Club du patrimoine des émirats, et de nombreux et célèbres détenteurs (hommes et femmes) de patrimoine ont activement participé à la réalisation de l’inventaire et ont communiqué des informations sur les éléments inscrits sur la liste d’inventaire dans le cadre de multiples réunions et entretiens et lors d’une mise à disposition de la documentation existante. L’inventaire est continuellement mis à jour par le travail des comités et en réponse aux demandes et souhaits des communautés, il sera révisé et mis à jour tous les cinq ans.
Une importante stratégie pour promouvoir la fonction du patrimoine culturel immatériel dans la société est l’organisation de concours du patrimoine culturel immatériel. La plupart de ces concours se déroulent à l’occasion de festivals et d’expositions consacrés au patrimoine et proposent aux jeunes d’y participer. En outre, un grand éventail de détenteurs du patrimoine sont encouragés à partager leurs compétences avec les jeunes. Par exemple, l’Exposition internationale équestre et de chasse d’Abou Dhabi (ADIHEX), qui se déroule tous les ans pendant quatre jours, propose plusieurs spectacles et concours (p. ex. préparation du café arabe, poésie populaire Nabati sur les faucons, etc.), des représentations d’arts du spectacle traditionnels et des jeux et chansons pour enfants. Le concours annuel de poésie Nabati, organisé par l’Académie de poésie, est richement doté de prix en espèces pour les gagnants (le premier prix est de 5 millions de dirhams des EAU, soit 1 363 000 dollars des États-Unis).
Un certain nombre d’associations communautaires et d’organisations non gouvernementales participent également activement à la promotion du patrimoine culturel immatériel dans la communauté (14 sont énumérées dans le rapport). Le Musée national Al Ain présente différents éléments du patrimoine culturel immatériel (p. ex. des éléments en lien avec le costume, les ressources en eau, le tissage du sadu et l’équipement pour la chasse avec un faucon) et a organisé plusieurs expositions en 2013 dans de grands centres commerciaux afin de cibler les jeunes. Le Musée national Zayed (en construction) disposera de galeries présentant des éléments du patrimoine culturel immatériel. Des villages du patrimoine (des musées en plein air) ont également été créés à Dubaï et à Hatta. Des clubs et des centres culturels mettent en avant la transmission du patrimoine culturel immatériel en organisant des représentations publiques. L’Autorité en charge de la culture et des arts de Dubaï a trois centres du patrimoine conçus pour encourager la reconnaissance du patrimoine par les étudiants de l’enseignement secondaire (environ 2000 visiteurs par an). Les médias, en particulier la télévision, sensibilisent également leur public à d’importants éléments du patrimoine culturel immatériel et à leur rôle dans la société contemporaine. C’est en particulier le cas avec les réseaux locaux qui permettent aux communautés locales de partager des informations.
Les efforts entrepris en matière d’éducation se concrétisent par la collaboration entre la TCA Abu Dhabi et le Conseil de l’éducation d’Abou Dhabi (Abu Dhabi Educational Coucil – ADEC), et se concentrent sur l’intégration du patrimoine culturel immatériel dans les programmes scolaires de l’enseignement primaire et secondaire dans tout le pays. Par exemple, les jeux d’enfants traditionnels ont été introduits dans le programme de sports des écoles. Les activités extrascolaires font participer les praticiens et détenteurs afin qu’ils présentent leur patrimoine dans les écoles, donnant ainsi aux enfants des occasions de voir et de pratiquer certains éléments de leur patrimoine. L’ADEC et la TCA Abu Dhabi, ainsi que d’autres organisations, envisagent d’enseigner aux enfants des matières en lien avec leur patrimoine culturel immatériel. En 2012, la TCA Abu Dhabi a établi un Département de l’éducation et conçoit actuellement un programme scolaire et du matériel éducatif adapté (livres, CD, vidéos, documentaires, manuels et brochures). De même, l’Autorité en charge de la culture et des arts de Dubaï, en collaboration avec le Ministère de l’Éducation, a signé un accord avec la Zone d’éducation de Dubaï (Dubai Education Zone – ZED) afin d’ouvrir des centres du patrimoine dans les écoles primaires.
En ce qui concerne la coopération bilatérale, sous-régionale, régionale et internationale, la TCA Abu Dhabi (anciennement ADACH) a organisé dix conférences et ateliers régionaux et internationaux auxquels ont participé les états du Conseil de coopération du Golf et certains pays arabes. La TCA Abu Dhabi a également organisé deux conférences, l’une régionale et l’autre internationale, sur la Convention de 2003, notamment sur la réalisation d’inventaires et la revitalisation du patrimoine ainsi que sur le patrimoine et l’éducation. Par ailleurs, en collaboration avec la Section du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, l’ADACH a organisé un atelier international sur la formation des formateurs à Abou Dhabi du 10 au 14 avril 2011. L’objectif de l’atelier était que des experts des états arabes soient intégrés dans le Réseau des facilitateurs du programme global de renforcement des capacités qui vise à renforcer les capacités dans le domaine de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Les EAU font ici rapport sur un élément inscrit sur la Liste représentative : la fauconnerie, un patrimoine humain vivant (inscrit en 2010 et réinscrit en 2012 sur une base multinationale avec l’Autriche, la Belgique, la République tchèque, la France, la Hongrie, la République de Corée, la Mongolie, la Maroc, le Qatar, l’Arabie saoudite, l’Espagne et la République arabe syrienne). L’inscription a permis une grande sensibilisation à l’élément et au rôle de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel joué par l’UNESCO. Depuis l’inscription, les adhésions aux clubs de fauconnerie ont augmenté de 40% et le nombre d’oiseaux par membre est passé de un à trois. La Club de fauconnerie des Émirats (Emirates Falconry Club – EFC), qui compte 3 000 membres, envisage de se restructurer afin de faire partie d’une grande institution, totalement intégrée, consacrée au patrimoine de la fauconnerie dont le siège sera situé dans un bâtiment construit à cet effet. Le Club des fauconniers d’Abou Dhabi (Abu Dhabi Falconer’s Club) a été créé par l’Association générale d’Abou Dhabi pour la jeunesse (Abu Dhabi General Association for Youth) afin de promouvoir le patrimoine de la fauconnerie, diriger des centres de reproduction, concevoir des espaces de plein air pour la fauconnerie et mettre en place des programmes (en collaboration avec d’autres agences) destinés à former les jeunes et leur enseigner comment prendre soin des faucons. Plusieurs publications sur la fauconnerie sont mises à disposition du public par les institutions et clubs du patrimoine et des ouvrages sur la fauconnerie ont été traduits en arabe. Le Musée national Zayed (2016) aura la forme d’un faucon et l’une de ses cinq galeries sera consacrée au patrimoine de la fauconnerie. Pour la préparation du présent rapport, une réunion s’est tenue à Al Ain avec des représentants de clubs de fauconnerie, l’Agence environnementale des EAU, l’Association internationale de fauconnerie et des fauconniers indépendants venus de plusieurs pays. L’objectif de la réunion était d’échanger sur les progrès accomplis dans les mesures de sauvegarde et de recueillir des informations qui ont servi de base à la rédaction de ce rapport.

Sur des éléments de la liste de sauvegarde urgente

Les rapports sur chaque élément inscrit sur la Liste de sauvegarde urgente sont soumis par l’État partie le 15 décembre de la quatrième année suivant celle durant laquelle un élément a été inscrit, et tous les quatre ans par la suite.

Al Sadu, tissage traditionnel dans les Émirats arabes unis, inscrit en 2011

Pour accéder à la description de cet élément, au dossier original (formulaire, consentement des communautés, photos et vidéo) et à la décision d’inscription, voir la page dédiée.

Un rapport sera à soumettre pour le 15/12/2027

Rapport soumis le 15/12/2023 et examiné par le Comité en 2024

Résumé

bientôt disponible

Rapport soumis le 15/12/2019 et examiné par le Comité en 2020

Résumé

bientôt disponible

Rapport soumis le 15/12/2015 et examiné par le Comité en 2016

Résumé

The Al Sadu element reflects the response of the Bedouin people to living in a harsh environment with limited natural resources available. The raw materials used in it are sheep’s wool, camel lint, goat hair, cotton and natural plant dyes. The traditional weaving techniques are practised and transmitted by older women, while men shear the sheep, collect camel hair and make ropes and other camel accessories. The collective gatherings associated with this element are also forums through which folk tales, proverbs and other oral heritage are transmitted. Although a symbol of the country’s identity, Al Sadu weaving has lost prestige in recent times.
Effectiveness of the safeguarding plan. The need for safeguarding measures is made clear and the degree of success enjoyed by the activities set out in the report is variable. In general, the measures aimed at strengthening transmission by bearers, and providing financial and technical support to practitioners for income-generating activities associated with Al Sadu and its products have been successful and have provided a regular income for them. A further project on providing wool and natural dyes is planned.
A small number of Bedouin families continue to practise the element as a means of earning a living but they are mostly elderly women. The measures geared towards more formal modes of transmission (e.g. training courses and craft centre activities) have been less successful mainly due to the skill’s difficulty and time required to acquire it, as well as other demands on young people’s time. Few trainees have continued with Al Sadu weaving as a full-time occupation. At present, the actual number of bearers throughout the United Arab Emirates is not known and surveys are underway in several regions to identify practitioners. In addition, the efforts have been geographically irregular (in part due to the federal character of the United Arab Emirates) and, for this reason, a national committee encompassing all seven emirates has been proposed to develop a national school syllabus on heritage while also responding to the needs of practitioners in each emirate. Moreover, awareness on the element was raised through media coverage and showcasing the element in annual heritage festivals and exhibitions. The profile of Al Sadu at heritage festivals has increased, although media coverage is reported to not yet be sufficient. Building a Sadu House to act as a workshop combined with a space for training, exhibiting and marketing products is seen in the report as an important safeguarding measure, but has not yet been achieved.
Community participation. There are many different communities and social actors in the United Arab Emirates directly involved in safeguarding activities, especially in continuing the practice, developing its economic role and in transmission and awareness-raising. Beyond the governmental bodies (e.g. the Ministry of Social Affairs and the Abu Dhabi Tourism and Culture Association) and state-based charity bodies (e.g. the Khalifa Foundation and Khalifa Humanitarian Foundation), these include professional organizations such as the Abu Dhabi Businesswomen’s Council and civil society groups such as the General Women’s Union. Among non-governmental organizations, the most heritage-oriented is the Emirates Heritage Club, and the Sheikha Amnah Heritage and Religious Centre is a women’s organization. Other relevant non-governmental organizations include the General Women’s Association, the Red Crescent, and the Girl Guides Association. Private companies (e.g. the Senaat Company and Etihad Airlines) are also active in sponsoring activities. Municipalities, communities and active individuals run additional safeguarding measures. Writing the report was led by Abu Dhabi TCA and the Ministry of Culture, Youth and Community Development and other state bodies. Eight civil society and non-governmental organizations and 55 bearers participated in its preparation and evaluation. For this purpose, four workshops (with up to 26 participants representing heritage experts, Sadu practitioners and trainers, and interested individuals) and a series of meetings and fieldwork discussions were also held between October and December 2015.
Viability and current risks. Although its situation has improved following inscription, the element still faces threats to its viability, in particular that many practitioners have abandoned the skill for more lucrative occupations and the relatively old age of most of them. Further, a decline in the traditional Bedouin lifestyle and generally improved living standards in the United Arab Emirates have impacted demand for Al Sadu products and finding new markets (e.g. modern camel racing, horse racing and tourism) is identified in the report as necessary. Ensuring the viability of the element requires raised awareness of its value, strengthened transmission to young people and in particular, developing a new function in society and economic role. The current risks to the element according to the report include among others: the age of the practitioners and a reluctance of young people to take up the practice; abandonment of the practice for other economic activities; the impacts of modern living; the cost of the raw materials and time-consuming nature of the production process; the introduction of cheaper look-alike goods in the market (using synthetic materials and non traditional methods); low awareness of the element and its cultural value; and the lack of festivals or other events to showcase the element.

L’Al ‘azi, art de la poésie, symbole de louange, de fierté et de force d’âme, inscrit en 2017

Pour accéder à la description de cet élément, au dossier original (formulaire, consentement des communautés, photos et vidéo) et à la décision d’inscription, voir la page dédiée.

Un rapport sera à soumettre pour le 15/12/2025

Rapport soumis le 15/12/2021 et examiné par le Comité en 2022

Résumé

bientôt disponible
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