Le Comité,
- Ayant examiné le document LHE/23/18.COM/7.a,
- Rappelant le chapitre V des Directives opérationnelles et sa décision COM 10.a.7,
- Adresse ses remerciements à la République arabe syrienne pour avoir soumis, dans les délais, son premier rapport sur l’état de l’élément « Le théâtre d’ombres », inscrit en 2018 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;
- Prend note des efforts entrepris par l’État partie pour sauvegarder l’élément, notamment en donnant la priorité à la formation et en soutenant les nouveaux praticiens, en sensibilisant le public à l’élément, en particulier les enfants et les jeunes, en améliorant l’équilibre entre les genres et l’inclusivité dans sa pratique, en renforçant la collaboration au sein de la communauté, entre les organismes non gouvernementaux et gouvernementaux, et au niveau international, et en sauvegardant tous les aspects de l’élément, y compris la fabrication des marionnettes ;
- Note également le regain de vitalité de l’élément malgré le contexte d’après-guerre et les difficultés sociales et économiques, et le rôle que l’élément joue dans ce contexte pour la résilience et le bien-être des communautés ;
- Encourage l’État partie à poursuivre ses efforts pour améliorer la viabilité de l’élément, offrir des possibilités de formation, promouvoir l’élément et soutenir ses praticiens, sensibiliser les jeunes générations, développer une archive physique et numérique dédiée et créer un musée, et poursuivre les collaborations entre les organismes gouvernementaux et non gouvernementaux ;
- Encourage en outre l’État partie à poursuivre ses efforts de collecte de fonds et à développer des synergies entre différentes sources de financement, et à envisager une assistance internationale du Fonds du patrimoine culturel immatériel comme une source de financement possible pour le développement et la mise en œuvre des mesures de sauvegarde de l’élément ;
- Demande au Secrétariat d’informer l'État partie de la date à laquelle il doit soumettre son nouveau rapport sur l’état de cet élément au moins neuf mois avant l’échéance de soumission.