Décision du Comité intergouvernemental : 16.COM 7.A.18

Le Comité,

  1. Ayant examiné le document LHE/21/16.COM/7.a,
  2. Rappelant le chapitre V des Directives opérationnelles et ses décisions COM 8.7 et 12.COM 8.c.12,
  3. Exprime ses remerciements à l’Ouganda pour avoir soumis, dans les délais, son deuxième rapport sur l’état de l’élément « Le bigwala, musique de trompes en calebasse et danse du royaume du Busoga en Ouganda », inscrit en 2012 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;
  4. Prend note des efforts continus décrits dans le rapport soumis par l’Ouganda pour sauvegarder l’élément, en particulier par la recherche, la documentation et la sensibilisation, ainsi que par l’amélioration de l’accès aux graines de calebasse, par les possibilités d’apprentissage offertes et par le renforcement de la pratique du bigwala en groupe, y compris chez les jeunes, et par l’engagement des parties prenantes à une sauvegarde participative de l’élément ;
  5. Invite l’État partie à poursuivre sa coopération entre le gouvernement, le royaume de Busoga, les dirigeants communautaires, les institutions de recherche et les autres parties prenantes pour documenter l’élément, garantir l’accès au matériel documenté et favoriser sa diffusion, intégrer le bigwala dans les programmes éducatifs, renforcer sa transmission intergénérationnelle et mieux faire connaître l’élément au grand public ;
  6. Encourage l’État partie à donner aux musiciens et aux danseurs davantage d’occasions d’interpréter le bigwala, à fournir un soutien aux détenteurs de l’élément pour améliorer leurs moyens de subsistance, à favoriser la transmission des connaissances sur la fabrication des trompes de bigwala et la culture des calebasses, et à respecter dans ses efforts de sauvegarde les fonctions sociales et culturelles de l’élément et les pratiques coutumières associées ;
  7. Prend également note de l’assistance internationale accordée en 2015 et de sa contribution déclarée à la sauvegarde et à la promotion de l’élément, et encourage en outre l’État partie à poursuivre ses efforts de collecte de fonds et à développer des synergies entre les différentes sources de financement ;
  8. Prie le Secrétariat d’informer l’État partie, au moins neuf mois avant l’échéance du 15 décembre 2024, qu’il doit soumettre son prochain rapport sur l’état de cet élément.

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