Participants à l'atelier de renforcement de capacités dans le cadre du projet 'Renforcer les capacités pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et la préparation de candidatures aux Listes de la Convention de 2003 en Afrique’' le 22 septembre 2025 à Sao Tomé-et-Principe
© UNESCO
30 octobre 2025

Neuf pays africains prennent part à une nouvelle initiative visant à renforcer leurs capacités pour la sauvegarde du patrimoine vivant et la préparation de candidatures aux Listes de la Convention de 2003, tout en consolidant les synergies entre les conventions culturelles. Ces activités s’inscrivent dans le cadre du projet “Renforcer les capacités pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et la préparation de candidatures aux Listes de la Convention de 2003 en Afrique”, qui est généreusement financé par le Japon par le biais du Fonds en dépôt du Japon pour l’UNESCO.

Le projet soutient neuf pays africains qui n’ont pas encore d’élément inscrit sur les Listes de la Convention de 2003 – Comores, Guinée équatoriale, Érythrée, Eswatini, Gabon, Guinée-Bissau, Lesotho, Sao Tomé-et-Principe et Soudan du Sud. En renforçant les capacités des autorités nationales, des communautés et des acteurs impliqués dans la préparation des dossiers de candidature, le projet vise à encourager la coopération entre les pays, ainsi qu’à sauvegarder et promouvoir la riche diversité du patrimoine culturel immatériel dans la région.

Le premier atelier de renforcement des capacités du projet s’est récemment tenu à Sao Tomé-et-Principe le 22 septembre dernier. Organisé par le Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique centrale à Yaoundé, en collaboration avec la Commission nationale pour l’UNESCO de Sao Tomé-et-Principe, cette formation de cinq jours a réuni 22 participants venus de tout le pays, parmi lesquels des responsables gouvernementaux, des agents culturels de différents districts et des membres de communautés locales.
À travers des études de cas, les participants ont approfondi leur compréhension des critères d’inscription ainsi que des formulaires utilisés dans les dossiers de candidature. Une attention particulière a été accordée à la garantie du consentement libre, préalable et éclairé des communautés concernées. Les participants ont examiné comment la mise en œuvre de la Convention de 2003 peut être renforcée grâce à des synergies avec d’autres conventions culturelles de l’UNESCO, notamment la Convention du patrimoine mondial de 1972 et la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, en s’appuyant sur des exemples concrets. La formation a mis en évidence les changements suite à la Réflexion globale sur les mécanismes d’inscription sur les listes de la Convention de 2003.

Dans les prochains mois, des ateliers similaires seront organisés dans les pays cibles, et seront suivis de sessions de soutien avec les facilitateurs du Réseau global de facilitateurs, pour accompagner les institutions nationales et les communautés dans l’avancement de leurs dossiers de candidatures ou de leurs demandes d’assistance internationale, selon les cas. De plus, afin d’encourager l’apprentissage mutuel et l’échange de bonnes pratiques, des réunions régionales en ligne réuniront les neuf pays bénéficiaires ainsi que des pays disposant déjà d’une expérience dans les mécanismes d’inscription de la Convention.

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