En 2017, le bureau régional de l’UNESCO à Beyrouth a lancé un projet de renforcement des capacités financé par le gouvernement du Japon et mis en œuvre en collaboration avec la Commission nationale libanaise pour l’UNESCO. Ce projet a renforcé les infrastructures humaines et institutionnelles pour la sauvegarde du patrimoine vivant libanais, qui reste d’autant plus important pour le peuple libanais dans le contexte actuel de turbulences économiques.
Après la création réussie d’un réseau national de formateurs l’année dernière, la dernière activité du projet a eu lieu au début de ce mois. Un atelier de trois jours s’est tenu à Beyrouth et a rassemblé plus de 25 parties prenantes clés, dont des membres de la communauté, des experts en patrimoine immatériel, des représentants d’institutions culturelles et des autorités locales et nationales. En vue d’élaborer une stratégie de sauvegarde de la richesse et de la diversité du patrimoine immatériel du Liban par le biais d’un processus participatif, une série de consultations avec les acteurs concernés par la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) a précédé l’atelier.
Co-facilité par les deux facilitateurs formés par l’UNESCO. Annie Tohme-Tabet et Jean Hajjar, il comprenait des sessions sur le développement de politiques et des présentations sur l’impact des politiques publiques sur la sauvegarde du patrimoine vivant et sa transmission dans un tel contexte national et local. Les participants ont été initiés aux différents domaines politiques et ont discuté de la manière d’encourager l’implication constante des communautés et de la société civile dans l’élaboration des politiques relatives au PCI et à sa sauvegarde.
Projet :
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Renforcement des capacités pour la mise en œuvre efficace de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Liban (25 juillet 2018 – 24 juillet 2021)