Décision du Comité intergouvernemental : 17.COM 6.a.22

Le Comité,

  1. Ayant examiné le document LHE/22/17.COM/6.a Rev.,
  2. Rappelant le chapitre V des Directives opérationnelles et ses décisions 4.COM 14.12, 9.COM 5.b.8 et 13.COM 7.b.16,
  3. Adresse ses remerciements au Viet Nam pour avoir soumis, dans les délais, son troisième rapport sur l’état de l’élément « Le chant Ca trù », inscrit en 2009 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;
  4. Prend note des efforts décrits dans le rapport soumis par le Viet Nam pour sauvegarder l’élément, notamment en aidant les artistes populaires et les clubs de Ca trù à pratiquer et à transmettre l’élément, en enseignant le Ca trù dans les écoles, en faisant avancer la recherche et l’inventaire, en fournissant des espaces et des occasions pour la pratique de l’élément, et en sensibilisant la population à l’élément ;
  5. Prend note en outre des efforts déployés par les membres de la communauté, les organisations et les institutions pour s’adapter à la situation due à la pandémie de COVID-19, en ajustant la planification des activités de sauvegarde et en assurant la viabilité de l’élément ;
  6. Invite l’État partie à poursuivre ses efforts pour promouvoir des politiques de soutien à tous les niveaux du gouvernent, offrir des possibilités d’apprentissage et de formation en vue de la transmission de l’élément, en particulier aux jeunes générations, soutenir les clubs de Ca trù, les artistes populaires et leurs apprentis et pour promouvoir l’élément auprès des publics potentiels ;
  7. Encourage l’État partie à poursuivre les recherches, l’inventaire et la mise à disposition de documents aux praticiens de l’élément afin qu’ils puissent améliorer leurs connaissances et leurs compétences, à diversifier les festivals de Ca trù, en encourageant notamment les jeunes générations à participer et à transmettre la pratique de tous les composants des représentations de Ca trù, dont la danse ;
  8. Prend note également de la pratique de l’élément dans un contexte touristique et encourage en outre l’État partie à préserver la diversité du répertoire et des techniques liés à l’élément, en gardant à l’esprit les possibles effets négatifs que la commercialisation excessive pourrait avoir sur les fonctions et les significations sociales et culturelles de l’élément ;
  9. Encourage également l’État partie à poursuivre ses efforts de collecte de fonds et à développer des synergies entre les différentes sources de financement ;
  10. Prie le Secrétariat d’informer l’État partie, au moins neuf mois avant l’échéance du 15 décembre 2025, au sujet de la soumission de son prochain rapport sur l’état de cet élément.

Top