Décision du Comité intergouvernemental : 9.COM 5.b.2

Le Comité,

    1. Ayant examiné le document ITH/14/9.COM/5.b,
    2. Rappelantle chapitre V des Directives opérationnelles et sa décision 4.COM 14.06,
    3. Remercie le Kenya pour la soumission de son rapport sur l’état de l’élément « Les traditions et pratiques associées aux Kayas dans les forêts sacrées des Mijikenda », inscrit en 2009 à la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;
    4. Prend note avec satisfaction des efforts entrepris pour l’instant par l’État partie pour répondre aux inquiétudes exprimées par le Comité au moment de l’inscription et reconnaît le caractère complexe de la combinaison de facteurs externes et internes qui continue à menacer la viabilité de l’élément et la sauvegarde du mode de vie des Mijikenda ;
    5. Note en outre que les activités de sauvegarde ont été réalisées avec le soutien du mécanisme d’assistance internationale et donc du Fonds du patrimoine culturel immatériel, dont les progrès sont traités dans le document ITH/14/9.COM/5.c ;
    6. Invite l’État partie à continuer ses efforts de soutien des communautés locales pour la sauvegarde de leurs traditions et pratiques et pour la préservation de l’environnement naturel en promouvant leur développement social et économique, renforçant leur capacité à gérer l’élément et en suscitant l’intérêt des jeunes pour sécuriser la transmission de ces traditions et pratiques ;
    7. Encourage l’État partie à poursuivre le développement de sa stratégie de sauvegarde pour cet élément en particulier en étendant sa stratégie de sauvegarde aux trois communautés Kayas qui n’en ont pas encore bénéficié, en réfléchissant à des actions spécifiques pour renforcer le mode de transmission traditionnel et en réfléchissant à la protection législative des règles coutumières des Mijikendas qui régissent l’accès aux Kayas et à leur contrôle des terres ancestrales ;
    8. Prie le Secrétariat d’informer l’État partie douze mois avant la date limite du 15 décembre 2017 qu’il doit présenter son rapport suivant sur l’état de cet élément.

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