Décision du Comité intergouvernemental : 13.COM 7.b.5

Le Comité,

  1. Ayant examiné le document ITH/18/13.COM/7.b,
  2. Rappelant le chapitre V des Directives opérationnelles ainsi que ses décisions 8.COM 7.a.5, 10.COM 6.b.2 et 10.COM 11,
  3. Exprime ses remerciements au Guatemala pour avoir soumis, dans les délais, son deuxième rapport sur l’état de l’élément « La cérémonie de la Nan Pa’ch », inscrit en 2013 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;
  4. Prend note des efforts continus déployés par le Guatemala pour sauvegarder l’élément, en particulier l’attention portée au rôle de l’éducation dans les processus de transmission, les activités d’inventaire et le soutien municipal continu apporté à la sauvegarde de l’élément ;
  5. Note que les capacités locales pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel ont été renforcées grâce à une contribution spécifique versée par le gouvernement d’Azerbaïdjan au Fonds du patrimoine culturel immatériel ;
  6. Invite l’État partie à améliorer la transmission de la langue maya mam, composante importante de la cérémonie de la Nan Pa’ch, et à contribuer à l’établissement d’un consensus entre les différents groupes et organisations de la communauté, en respectant leurs rôles distincts dans la transmission de la cérémonie ;
  7. Invite en outre l’État partie à tenir compte des fonctions sociales et culturelles actuelles de l’élément pour évaluer sa viabilité et définir de futures mesures de sauvegarde, ainsi que pour élaborer un plan de sauvegarde à moyen et long terme de la cérémonie de la Nan Pa’ch ;
  8. Encourage l’État partie à poursuivre ses efforts de sauvegarde et à envisager l’assistance internationale comme possible source de financement, en particulier pour la préparation d’outils pédagogiques ;
  9. Rappelle que l’inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente n’implique aucune exclusivité ni propriété intellectuelle qui empêcherait d’autres communautés de pratiquer l’élément en question ;
  10. Prie le Secrétariat d’informer l’État partie, au moins neuf mois avant l’échéance du 15 décembre 2021, au sujet de la soumission de son prochain rapport sur l’état de cet élément.

Top