Décision du Comité intergouvernemental : 13.COM 7.b.12

Le Comité,

  1. Ayant examiné le document ITH/18/13.COM/7.b,
  2. Rappelant le chapitre V des Directives opérationnelles et ses décisions 4.COM 14.09 et 9.COM 5.b.5,
  3. Exprime ses remerciements à la Mongolie pour avoir soumis, dans les délais, son deuxième rapport sur l’état de l’élément « Le Biyelgee mongol, danse populaire traditionnelle mongole », inscrit en 2009 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;
  4. Prend note des efforts continus déployés par la Mongolie pour sauvegarder l’élément, en particulier les nombreuses activités destinées à sa transmission, l’attention portée aux liens entre la recherche, la formation et les expressions artistiques contemporaines, ainsi que l’adoption d’un cadre juridique pour assurer le financement public des activités de sauvegarde ;
  5. Salue le rôle des associations dans la transmission du Biyelgee et les partenariats mis en place grâce à leur implication, et invite l’État partie à maintenir cet élan de participation des communautés, en particulier pour susciter l’intérêt des jeunes générations ;
  6. Invite en outre l’État partie à continuer de soutenir la transmission de l’élément par l’éducation formelle et non formelle, en prêtant une attention particulière aux significations culturelles, aux espaces et à l’usage qui est fait des interprétations de Biyelgee, au rôle de l’improvisation dans cette danse, ainsi qu’aux pratiques associées, comme la fabrication et le port de costumes et d’accessoires, l’interprétation musicale et la fabrication d’instruments de musique ;
  7. Encourage l’État partie à élaborer un plan de sauvegarde actualisé, comprenant un calendrier détaillé et un budget estimatif, qui soit spécifiquement consacré à la sauvegarde de l’élément, avec la participation des communautés, groupes, individus et organisations non gouvernementales concernés, et à présenter ce plan dans son prochain rapport sur l’état de cet élément ;
  8. Prie le Secrétariat d’informer l’État partie, au moins neuf mois avant l’échéance du 15 décembre 2021, au sujet de la soumission de son prochain rapport sur l’état de cet élément.

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