La Transhumance, déplacement saisonnier de troupeaux

   

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© Elton Baxhaku; Arxiu d'Etnografia; Ötztal TV; Marko Pejić; Morana Kasapović HRT, Zagreb; Les Ikonographes; Eclectic; MedINA/Medieranean Consortium for Nature and Culture; Nicola Lanese; Lorenzo Scaraggi; Ministry of Culture of the Grand-Duchy of Luxembourg; Vicente Izidoro, Jiménez Pérez; Catalina Gomez; Navarra Televisión; Francisco J. Montoro García; Alfonso San Miguel-Ayanz; Institute of Etnography and Folklore 'C.Brăiloiu'; Lucian Aurelian David; Emil Țîrcomnicu

La transhumance est un déplacement saisonnier de personnes et de leur bétail entre plusieurs régions géographiques ou climatiques. Chaque année, au printemps et à l’automne, des gardiens de troupeaux, hommes et femmes, organisent le déplacement de milliers d’animaux le long de sentiers pastoraux traditionnels. Ils conduisent les troupeaux à pied ou à cheval avec leurs chiens et, parfois, en compagnie de leurs familles. Pratique ancestrale, la transhumance découle d’une connaissance approfondie de l’environnement et implique des pratiques sociales et des rituels relatifs aux soins, à l’élevage et au dressage des animaux ainsi qu’à la gestion des ressources naturelles. Tout un système socioéconomique s’est développé autour de la transhumance, de la gastronomie à l’artisanat local en passant par les festivités marquant le début et la fin d’une saison. Les familles pratiquent et transmettent la transhumance depuis des générations en l’observant et en y participant. Les communautés qui vivent le long des itinéraires de transhumance jouent également un rôle important dans sa transmission, notamment en célébrant les passages des troupeaux et en organisant des fêtes. La pratique est également transmise dans des ateliers organisés par les communautés locales, les associations et les réseaux de gardiens et d’éleveurs, ainsi que dans des universités et des instituts de recherche. La transhumance contribue ainsi à l’inclusion sociale, au renforcement de l’identité culturelle et des liens entre les familles, les communautés et les territoires, tout en contrant les effets de l’exode rural.

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