Patrimoine du Musée International du Carnaval et du Masque

Belgique

Contact: +32 64 23 89 31
Adresse postale: 10, Rue Saint-Moustier 7130 BINCHE
Couverture géographique de l’expertise de la ONG: Belgique

URL: https://www.museedumasque.be



Date de création: 1975

Mesure de sauvegarde:

- identification, documentation, recherche (dont la réalisation d'inventaires)
- préservation, protection
- promotion, mise en valeur
- transmission, éducation (non-)formelle



Principaux domaines de travail liés à la Convention:

Les activités du musée sont centrées autour de l'acquisition, la recherche, la conservation et la présentation au public des pièces de collection.

Objectifs

Le Musée international du carnaval et du masque à Binche a été créé dans le but de présenter des collections de masques, accessoires et costumes, limitées au départ au folklore local, et très vite étendue aux traditions masquées mondiales, dans le but d'approfondir les connaissances sur les origines et les rôles fondamentaux des traditions masquées. La collecte et la conservation des pièces, de même que leur étude scientifique, leur présentation et leur diffusion auprès du public sont les objectifs principaux du musée, qui à travers ces activités, participe à mettre en valeur et approfondir les connaissances du patrimoine immatériel de l'humanité.

Coopération

La politique d'achat du musée s'accompagne généralement de visites et recherches de terrain, ainsi que d'entretiens et de témoignages oraux, effectues par l'équipe du musée ou par l'intermédiaire d'un chercheur. Dans les deux cas, l’esprit de respect mutuel est prédominant avec les communautés, les groupes et les individus qui sont à l'origine de la production des traditions masquées étudiées. Le fondateur et premier directeur du musée, Samuei Glotz, ainsi que les deux directeurs qui lui ont succédé (Michel Revelard et Christel Deliege, actuelle directrice), ont toujours été des membres très actifs de la Commission pour le Patrimoine Oral et immatériel auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles influant sur une politique d'acquisition respectueuse des communautés concernées. L'accord des populations organisant les festivités masquées est toujours demande quant à l’entrée de leur patrimoine au musée. On peut citer notamment l'exemple des lndiens Ticuna (Amazonie, Brésil). C'est un chercheur indépendant Daniel Devos qui, connaissant des indiens Ticuna depuis 1984. fut l'intermédiaire avec le Musée. Pour preuve des relations établies avec le musée par l'intermédiaire de Monsieur Devos. Pedro. !e chef du village des Ticuna, confia au musée une série d'objets ainsi qu'un courrier pour que le musée les expose avec leur accord.
Top