Date
23/06/1999 - 30/06/1999
Pays
États-Unis d'Amérique

Depuis l’adoption par l’UNESCO de la « Recommandation concernant la préservation sur la sauvegarde de la culture traditionnelle et populaire » en 1989, et le lancement du programme de préservation et de promotion du patrimoine culturel immatériel en 1993, le paysage politique, économique, social et culturel mondial s’est métamorphosé. En outre, l’émergence des nouvelles technologies peut avoir deux impacts opposée : elle peut remettre en question la préservation du patrimoine culturel immatériel mais aussi avoir des influences positives et faciliter sa préservation, sa diffusion, sa revitalisation et sa transmission. Par ailleurs, en dépit des progrès du programme de l’UNESCO sur le patrimoine culturel immatériel, la situation de ce patrimoine dans le monde soulevait de nombreux problèmes et questions. En réponse, l’UNESCO a organisé, de 1995 à 1999, huit séminaires régionaux d’évaluation de l’application de la recommandation susmentionnée. À partir des résultats des ces séminaires régionaux, l’UNESCO a organisé une conférence internationale en collaboration avec la Smithsonian institution dans le but de faire le point sur la protection du patrimoine culturel immatériel à la fin du vingt-et-unième siècle ainsi que sur la recommandation de 1989 de l’UNESCO. L’objectif de cette étude était d’évaluer sa pertinence dans la situation actuelle et de développer de nouvelles orientations pour les programmes de l’UNESCO dans ce nouveau contexte mondial.

Le Plan d’action adopté lors de la conférence met en relief les préoccupations des trente-quatre participants-venus de vingt-sept pays différents—et des quarante observateurs. Tout en poursuivant des efforts pour la préservation et la promotion du patrimoine culturel immatériel, le programme de l’UNESCO doit répondre aux préoccupations des États membres concernant l’émergence régulière de divers facteurs importants tels que : les questions liées aux spécificités des sexes, les questions liées à la préservation de l’écosystèmes, les transformations socio-politiques, l’accès aux nouvelles technologies, la bioéthique, les savoirs traditionnels, les droits de l’homme, les droits linguistiques, la gestion des ressources naturelles, la diversité culturelle et la mondialisation. Les recommandations concrètes suivantes ont été faites dans le cadre du plan d’action adressé à l’UNESCO :

  • Développement d’instruments internationaux légaux et adéquats pour renforcer la protection du patrimoine culturel immatériel ;
  • Mise en œuvre d’actions orientées vers les praticiens avec l’active participation des communautés locales pour la sauvegarde de leur propre culture ;
  • Mise en place d’un réseau international et interdisciplinaire d’experts pour assister les États membres dans le développement du programmes concrets pour la préservation, la promotion, la transmission et la revitalisation du patrimoine culturel immatériel.

UNESCO/Fonds-en-dépôt japonais (69 942 dollars) ; Smithsonian institutions (60 000 dollars) ; Département d’État américain (30 000 dollars) ; « National Endowment » (10 000 dollars)

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