Rapport périodique sur la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

La Convention précise dans son Article 29 que les États parties présentent au Comité des rapports sur les dispositions législatives, réglementaires ou autres prises pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel sur leurs territoires. Cette page présente les rapports périodiques et les échéances pour un pays : République de Corée (voir la situation de tous les États parties).

Les rapports périodiques permettent aux États parties d’évaluer leur mise en œuvre de la Convention et leurs capacités de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, de faire rapport sur leurs inventaires du patrimoine culturel immatériel, et de mettre à jour le statut des éléments inscrits sur la Liste représentative.


Sur la mise en œuvre de la Convention

Chaque État partie soumet son rapport périodique au Comité avant le 15 décembre de la sixième année suivant la date à laquelle il a déposé son instrument de ratification, d’acceptation ou d’approbation, et tous les six ans par la suite.

Un rapport devra être soumis le 15/12/2024

Résumé

bientôt disponible

Rapport soumis le 15/12/2017 et examiné par le Comité en 2018

Résumé

La République de Corée possède une longue histoire de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel présent sur son territoire. Depuis l’adoption de la Loi sur la protection du patrimoine culturel en 1962, la République de Corée a pris plusieurs mesures au niveau national pour mettre en œuvre la Convention de 2003. En 2015, elle a également adopté une loi sur la sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel immatériel, qui reflète l’esprit de la Convention de 2003.
L’Administration du patrimoine culturel a mis en place en 2014 un organisme qui lui est rattaché : le Centre national du patrimoine immatériel. Les principales missions de ce centre, implanté à Jeonju, consistent à sauvegarder les éléments du PCI présents sur le territoire et à favoriser leur transmission et leur promotion. Plusieurs mesures ont été prises au niveau national pour mettre en œuvre la Convention.
1. Inventaire du PCI au niveau national
Des inventaires du PCI ont été préparés et mis à jour de manière permanente. Établi en 1964, l’inventaire national recense actuellement 138 éléments du PCI désignés par l’État (ainsi que 472 maîtres et 66 associations dédiées à la transmission du PCI). Chaque année, l’Administration du patrimoine culturel prépare des plans de recherche pour identifier des éléments du patrimoine culturel immatériel à partir des recherches. L’inventaire est donc continuellement mis à jour. Certains éléments n’ont pas été inclus dans l’inventaire, car ils ont changé de statut ou été intégrés à d’autres éléments.
2. Travail d’archivage et de documentation du PCI
Le travail d’archivage et de documentation des éléments du PCI est effectué en continu. Depuis 1965, la République de Corée réalise un travail de documentation et d’archivage systématiques des éléments du PCI qui figurent dans l’inventaire national. Les ressources documentées et archivées sont numérisées et consultables sur le site Internet du Centre national du patrimoine immatériel. Dans le cadre de la nouvelle loi, l’Administration du patrimoine culturel a pour mission d’élaborer et de mettre en œuvre des plans quinquennaux pour la sauvegarde et la promotion du PCI. Elle doit également préparer tous les cinq ans le rapport périodique sur le statut de sauvegarde et de transmission de chaque élément du PCI figurant dans l’inventaire national.
3. Soutien à la transmission du PCI
La République de Corée s’est efforcée de soutenir les individus qui assurent la transmission ainsi que les communautés concernées. Le système de transmission fait intervenir divers acteurs, et notamment des maîtres, des aides-enseignants, de jeunes diplômés, des apprentis, et les associations, communautés et ONG concernées. Le gouvernement soutient les maîtres du PCI qui, assistés par des aides-enseignants, forment leurs successeurs et les communautés dans le cadre d’un apprentissage. Un cadre institutionnel a été établi pour incorporer les éléments du PCI dans les établissements d’enseignements primaire, secondaire et supérieur avec un transfert de crédits et l’inclusion de cours sur le PCI dans les programmes.
En 2015, un nouveau cadre visant la transmission du PCI dans l’enseignement supérieur a été mis en place à titre expérimental. Des cours sur le PCI seront proposés dans les universités par des instructeurs qualifiés, tels que des maîtres, des aides-enseignants et des apprentis possédant au moins 5 ans d’expérience.
Grâce à ces efforts, on compte aujourd’hui plus de 6 000 praticiens professionnels du PCI, parmi lesquels des maîtres, des aides-enseignants et des apprentis.
4. Sensibilisation au PCI
Pour mieux sensibiliser la population à l’importance du PCI et accroître sa visibilité, le gouvernement soutient plusieurs représentations et expositions du PCI organisées dans le pays ou à l’étranger. Au cours des dernières années, le gouvernement a soutenu des représentations et des expositions du PCI plus accessibles au public (objets artisanaux traditionnels co-produits par des praticiens et des créateurs, représentations dans des salles publiques). Les documents en lien avec le PCI (vidéos, images et créations artisanales traditionnelles) ont été convertis en ressources numériques et mis en ligne sur des sites Internet pour être accessibles et utilisables.
5. Promotion de la coopération internationale
Le gouvernement a travaillé en étroite collaboration avec l’ICHCAP pour faciliter la coopération régionale dans le domaine du PCI en vue d’un partage d’information et d’une mise en réseau. Il a aussi apporté une APD à des pays en développement pour les aider à sauvegarder le PCI présent sur leur territoire. Il a récemment fourni une APD à des pays d’Asie du Sud-Est et d’Asie centrale en vue de la réalisation d’un inventaire du PCI.

Rapport soumis le 15/12/2011 et examiné par le Comité en 2012

Résumé

Depuis la promulgation de la Loi de protection du patrimoine culturel en 1962, la République de Corée a entrepris des efforts systématiques pour sauvegarder le patrimoine culturel immatériel présent sur son territoire, ce qui en fait un des pays leaders dans ce domaine. L’Administration du patrimoine culturel (APC) est l’agence gouvernementale en charge de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en République de Corée. Elle est responsable de : la sauvegarde et l’utilisation du patrimoine culturel ; la définition de politiques relatives au patrimoine culturel, conformes à la Loi de protection du patrimoine culturel ; et la mise en œuvre des mesures pertinentes. Outre la Loi de protection du patrimoine culturel et ses décrets d’application et réglementations afférentes, les autres outils législatifs en matière de patrimoine culturel immatériel sont les Réglementations sur la désignation du patrimoine culturel immatériel important, la Reconnaissance des maîtres (organisation concernée) et la Sélection des assistants d’enseignement. La sauvegarde du patrimoine culturel immatériel est incluse dans le Plan général quinquennal de préservation, de gestion et d’utilisation, élaboré par l’APC. Les priorités du Plan 2007-2011 étaient, entre autres : accroitre les opportunités pour le public de profiter du patrimoine culturel immatériel ; (2) définir des orientations pour soutenir les activités des praticiens du patrimoine culturel immatériel ; et (3) accorder un soutien à la construction et au fonctionnement d’un centre de formation du patrimoine, première étape de la transmission du patrimoine, et aux représentations et expositions.
La formation à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel est dispensée par l’Université nationale coréenne du patrimoine culturel (UNCPC). L’institution a été créée afin de former des spécialistes des traditions culturelles, et son Département de gestion des biens culturels vise à former des experts spécialisés dans la sauvegarde du patrimoine culturel en leur dispensant des cours sur la sauvegarde systématique et l’utilisation créative du patrimoine culturel. Le centre de formation à la culture traditionnelle (affilié à l’UNCPC) propose également tout un éventail de cours spécialisés (en ligne et hors ligne) pour des administrateurs et des professionnels de la sauvegarde du patrimoine culturel ainsi que des professeurs des écoles.
L’Institut national de recherche du patrimoine culturel (INRPC) et le Centre national Gugak sont les institutions en charge de la documentation systématique du patrimoine culturel immatériel et de la collecte et la sauvegarde des données concernant le patrimoine culturel immatériel. L’INRPC (un institut de recherche dépendant de l’APC) documente les éléments du patrimoine culturel immatériel désignés par l’État et entreprend des travaux de recherche sur les éléments du patrimoine culturel immatériel non désignés. Le Centre national Gugak, basé à Séoul, a trois antennes, à Nawmon (province du Jeolla du Nord), Jindo (Province du Jeolla du Sud) et Busan. Le Centre national des arts du spectacle populaires coréens est un institut national créé afin de promouvoir et d’asseoir les bases de la musique populaire, il est en charge de l’éducation musicale et de la diffusion de la musique auprès du plus grand nombre, il assume des fonctions de formation et de documentation.
Les inventaires du patrimoine culturel immatériel ont été introduits en 1964 et comptent (en novembre 2011) 126 éléments désignés par l’État « patrimoine culturel immatériel important » (avec 484 maîtres reconnus) et 410 éléments désignés par l’une des 16 villes ou provinces « patrimoine culturel immatériel désigné par une ville – ou une province » (avec 852 maîtres). L’identification du patrimoine culturel immatériel est une procédure continue et les inventaires sont mis à jour en permanence. Bien que chaque liste dépende d’un organe différent et aient des réglementations distinctes, les réglementations au niveau local sont conformes à celles existant au niveau national, et les listes ne sont ni exclusives ni indépendantes, les éléments pouvant être transférés d’un inventaire à un autre ou être inscrits sur plus d’un inventaire.
Les critères d’inscription sont définis dans les « Critères de désignation du patrimoine culturel immatériel important », un tableau annexé au décret d’application de la Loi de protection du patrimoine culturel. Le critère principale commun à tous les éléments est : l’élément doit avoir une valeur historique, scientifique et artistique exceptionnelle et son caractère local doit être une de ses richesses. Des critères spécifiques sont définis pour chaque genre ou domaine et se divisent comme suit : la valeur patrimoniale (valeur historique, artistique et scientifique et caractère local distinctif) ; la capacité de transmission (compétences en matière de transmission et activités de transmission) ; et l’environnement de la transmission (conditions, base et volonté de transmission). Dans le cadre de la réalisation de l’inventaire, la viabilité est considérée comme la priorité essentielle et les éléments sont divisés en deux catégories : ceux ayant besoin de revitalisation et ceux menacés d’extinction, chacun bénéficiant de politiques de sauvegarde distinctes.
La procédure d’inventaire se déroule en quatre étapes : soumission d’une candidature par le groupe d’experts ou la communauté concernée ; étude de terrain ; évaluation par l’APC ; et prise de décision. L’inventaire est publié sous forme de volume imprimé et de base de données numériques accessible en ligne. La mise à jour de l’inventaire s’opère de trois façons : inspection régulière de l’inventaire ; renforcement d’un élément par les praticiens ; et inscription d’un nouvel élément. Toute communauté qui sauvegarde et transmet un élément donné et souhaite l’inclure dans l’inventaire peut remplir une demande en se conformant au format requis et la soumettre à l’APC ou au gouvernement local. Dans la plupart des cas, la communauté travaille en collaboration aves des experts et des organisations non gouvernementales afin de présenter une demande d’inscription plus objective.
Trois types de mesures sont principalement mises en place pour promouvoir la reconnaissance du patrimoine culturel immatériel : des mesures relevant de l’éducation publique, le soutien aux représentations et l’accès à l’information. Les gouvernements centraux et locaux ont donc accordé un soutien financier aux représentations et expositions du patrimoine culturel immatériel afin d’accroitre sa visibilité et sa compréhension par le public. Les ressources documentaires consacrées au patrimoine culturel immatériel (livres, photos, vidéos, etc.) sont disponibles en ligne et hors ligne tant pour le grand public que pour les praticiens du patrimoine culturel immatériel.
Des cours consacrés au patrimoine culturel immatériel sont proposés dans le cadre des programmes scolaires de l’enseignement secondaire et supérieur afin d’être certain que tous les étudiants bénéficient systématiquement d’une éducation au patrimoine culturel immatériel. Tous les éléments du patrimoine culturel immatériel ne font pas partie de cette éducation mais des activités éducatives ont été organisées dans le domaine des arts du spectacle, notamment la musique, la danse et le théâtre. Il convient de remarquer que la musique traditionnelle représente 50% du programme scolaire de musique en 2011. Les éléments du patrimoine culturel immatériel sont également inclus dans les programmes de formation continue et des mesures ont été prises afin que le grand public expérimente une grande variété d’éléments du patrimoine culturel immatériel et que ses praticiens les transmettent. Les communautés, groupes et individus en lien avec des éléments du patrimoine culturel immatériel participent également à des cours réguliers de formation destinés à transmettre leurs compétences et leur talent au grand public. Des sociétés de sauvegarde (dont la plupart sont créées par les praticiens eux-mêmes) proposent régulièrement des programmes éducatifs et des activités de transmission organisées avec le soutien des gouvernements centraux et locaux.
S’agissant de la coopération bilatérale, sous-régionale, régionale et internationale, la République de Corée a signé des accords culturels bilatéraux avec plusieurs pays (p. ex. le Viet Nam, l’Australie, les Philippines et le Mexique). Ces accords concernent, entre autres, l’échange d’informations sur le patrimoine culturel immatériel, de spécialistes et de travaux de recherche, et la promotion réciproque de représentations du patrimoine culturel immatériel. En ce qui concerne le développement de réseaux au niveau sous-régional et/ou régional, l’INRPC a accueilli un programme annuel intitulé Programme asiatique de coopération sur les sciences de la conservation (Asia Cooperation Programme on Conservation Science – ACPCS). Ce programme a été conçu afin de faciliter le partage de connaissances et d’expériences entre les pays asiatiques dans des domaines favorisant la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, y compris l’élaboration de politiques et la documentation. L’INRPC met également en avant les échanges internationaux pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Étant donné que l’ICHCAP, un centre de catégorie 2, est accueilli par la République de Corée, une grande partie du travail international accompli dans le domaine du patrimoine culturel immatériel passe par cette institution. Par exemple, depuis 2010, l’ICHCAP accueille des réunions destinées à promouvoir la coopération sous-régionale entre les pays de la région Asie-Pacifique. Il a coopéré avec l’Université du Queensland (Australie) afin d’élaborer un programme de création de réseau pour les experts du patrimoine culturel immatériel dans la région Asie-Pacifique. Une autre activité de l’ICHCAP a consisté à mettre en place depuis 2008 un programme de partage de la documentation sur le patrimoine culturel immatériel entre les États concernés (p. ex. Chine, Japon, Mongolie, Philippines et Taiwan). Des enquêtes de terrain sur les efforts déployés pour sauvegarder le patrimoine culturel immatériel dans la région Asie-Pacifique ont également été entreprises (au Cambodge, à Fidji, en Mongolie, en Thaïlande, en Ouzbékistan et au Viet Nam en 2009 ; au Bangladesh, au Bhoutan, en Indonésie, au Népal, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Tadjikistan et aux Philippines en 2010 ; et aux Îles Cook, au Kirghizistan, au Laos, en Malaisie, au Pakistan, au Sri Lanka et au Tonga en 2011). L’ICHCAP a également collaboré à la préparation de l’Atlas culturel de l’Inde et a accordé son soutien à la réalisation d’inventaires et au travail de documentation au Kazakhstan, au Kirghizistan, au Tadjikistan et en Ouzbékistan.
La République de Corée fait ici rapport sur onze éléments inscrits sur la Liste représentative : le rituel royal ancestral du sanctuaire de Jongmyo et sa musique (incorporé en 2008 après avoir été proclamé chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité en 2001) ; les chants épiques Pansori (également incorporé en 2008 après avoir été proclamé chef d’œuvre en 2003) ; le festival Danoje de Gangneung (également incorporé en 2008 après avoir été proclamé chef d’œuvre en 2005) ; le Namsadang Nori (2009) ; le Yeongsanjae (2009) ; le rite Yeongdeunggut de Chilmeoridang à Cheju (2009) ; le Cheoyongmu (2009) ; le Gagok, cycles de chant lyrique accompagnés d’un orchestre (2010) ; le Daemokjang (2010) ; et la fauconnerie, un patrimoine humain vivant (2010, sur une base multinationale avec les Émirats arabes unis, la Belgique, la République tchèque, la France, le Maroc, le Qatar, la Syrie, l’Arabie saoudite, l’Espagne et la Mongolie). Suite à son inscription, la sauvegarde et la transmission de l’élément Yeongsanjae sont devenus un important sujet d’intérêt mutuel parmi les membres des associations de sauvegarde, les bouddhistes, les spécialistes et les groupes concernés, et le nombre de représentations du Cheoyongmu a été plus important plus que jamais. En raison d’un manque de reconnaissance par le public, la fauconnerie était menacée de disparition, elle fait désormais l’objet d’une grande attention de la part de ce même public. Au niveau local, des exemples tels que ceux-ci ont suscité au sein des populations un sentiment de fierté et de respect mutuel entre communautés. Les répercussions de l’inscription auront également des conséquences sur les politiques de soutien au patrimoine culturel immatériel des gouvernements centraux et locaux.
Dans de nombreux cas, les maîtres et autres praticiens ont créé des associations de sauvegarde par lesquelles ils transmettent leur patrimoine culturel immatériel dans le cadre d’un enseignement et de représentations. Ces associations sont en général soutenues par les gouvernements centraux et locaux. L’Association de préservation du Jongmyo Jerye dispense, par exemple, une formation spécialisée dans la transmission de la procédure du rituel, tandis que la musique du rituel est enseignée par l’Association de sauvegarde de la musique du Jongmyo Jerye et le Centre national Gugak. Le Pansori est également sauvegardé et transmis par différents groupes de praticiens, y compris des interprètes, qui ont appris la musique traditionnelle par l’enseignement traditionnel gujeonsimsu et dans le système éducatif. Aujourd’hui, trois artisans, âgés de 60 à 80 ans et désignés maîtres du Daemkjang, transmettent leurs compétences particulières et leur expertise à des apprentis en ayant recours à des modes traditionnels de transmission. Traditionnellement, la transmission du Ganggangsullae se faisait oralement par les femmes, elle est désormais organisée autour de l’Association de préservation du Ganggangsullae qui est constituée de 49 praticiennes, dont 5 maîtres, qui ont mis en place une solide transmission orale. Le Ganggangsullae fait désormais partie des programmes de musique des écoles élémentaires, ainsi les modes de transmission formelle et non formelle se complètent. Le cursus de formation des musiciens qui accompagnent le Gagok a été raccourci et, en conséquence, le nombre de chanteurs experts du Gagok est en diminution.

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