Ruée des populations sur les materiaux anciens et residus des nouveaux materiaux de refection de la Case sacree apres sa refection
© DNPC, avril 2004 (Mali)
4 avril 2012

Le réseau des 65 formateurs constitué par l’UNESCO depuis 2011 pour promouvoir la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et renforcer les capacités nationales pour sa mise en œuvre s’enrichit d’une nouvelle institution de formation : l’Ecole du patrimoine africain (EPA).

Du 11 au 17 avril à Cotonou (Bénin), l’Ecole se verra présenter les nouveaux outils pédagogiques développés par l’UNESCO en vue d’accompagner les Etats dans leurs mesures de sauvegarde. Cet atelier, soutenu par le Fonds international pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, permettra à l’EPA de renforcer le réseau déjà existant des 25 formateurs africains afin de soutenir les futurs gestionnaires du patrimoine dans les pays africains.

Les supports de formation mettent l’accent sur le rôle des Etats dans la mise en place des mesures nécessaires à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel présent sur leur territoire, comme l’adoption d’une politique générale, la désignation d’organismes compétents, la promotion d’études scientifiques, ou encore mise en place de mesures juridiques, techniques et administratives. Le rôle des communautés dans l’identification et la transmission du patrimoine culturel immatériel est également mis en avant tout au long de la formation, ainsi que l’importance de la sauvegarde de ce patrimoine pour le développement durable et la cohésion sociale.

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