Children learn using Pawpaw stalks
© 2005 by James Isabirye
2 juillet 2013

Le coup d’envoi a été lancé en juillet 2013 pour un projet qui permettra à quatre communautés d’identifier leur patrimoine vivant, étape essentielle pour sa sauvegarde. Il est financé à hauteur de 216 000 dollars des États-Unis par le Fonds du patrimoine culturel immatériel. (La contribution du Gouvernement de l’Ouganda est de 32,891 USD). Le Ministère du genre, du travail et du développement social, responsable de sa mise en œuvre, devra établir une stratégie nationale pour l’inventaire du patrimoine culturel immatériel et organisera un atelier dans la capitale afin de former des coordonnateurs locaux aux principes et aux méthodologies d’inventaire, en insistant sur l’importance de la participation la plus large possible des communautés concernées. Des membres des communautés de l’Acholi, l’Alur, le Basongora et l’Ik seront guidés par les coordonnateurs locaux dans l’identification et la documentation de leur patrimoine culturel immatériel au cours de cinq mois du travail sur le terrain ; les résultats seront inclus dans un inventaire national.

Ce projet prend le relais d’activités récentes qui ont permis à l’Ouganda de développer une expertise dans la mise en œuvre efficace de la Convention 2003 ; après avoir bénéficié d’une réunion nationale en 2008 sur la ratification des Conventions de l’UNESCO dans le domaine de la culture, un projet de sauvegarde financé par le Fonds-en-dépôt UNESCO/Japon a été mis en œuvre entre 2006 et 2009 afin de sauvegarder la fabrication des tissus d’écorce ; un autre projet pilote, financé par le Fonds-en-dépôt UNESCO/Flandre portant sur l’inventaire par la communauté Basoga, s’est quant à lui déroulé entre 2010 et 2011.

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