Tout est prêt pour recevoir les participants et les invités de la deuxième édition des dialogues sur la sauvegarde du Patrimoine culturel immatériel (PCI) de la sous-région d’Asie du Nord-Est, qui, cette fois-ci, met l’accent sur l’engagement des médias. La réunion, qui doit se tenir cette semaine du 10 au 12 octobre à Oulan-Bator, en Mongolie, constitue une affirmation positive de la résolution prise par l’ensemble des cinq pays de la région (République populaire démocratique de Corée, Japon, Mongolie, République populaire de Chine et République de Corée) de favoriser des méthodes constructives en matière de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Cette résolution suit leur ratification unanime de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Le Bureau de l’UNESCO à Beijing, en coordination avec la Commission nationale de la Mongolie pour l’UNESCO et le Centre d’information et mise en réseau pour le patrimoine culturel immatériel dans la région d’Asie-Pacifique (ICHCAP, un centre de catégorie 2 sous les auspices de l’UNESCO), organisera l’événement, dont l’objectif est d’évaluer le rôle significatif joué par les médias auprès des autorités nationales pour que le patrimoine culturel immatériel soit reconnu et apprécié du public. Les participants comprennent deux délégués de chaque Etat Membre de la région du Nord-Est asiatique, des représentants du Bureau de l’UNESCO à Beijing et de la Commission nationale de la Mongolie pour l’UNESCO, les trois centres de catégorie 2 de la région dans le domaine du patrimoine culturel immatériel (ICHCAP, CRIHAP et IRCI), deux experts internationaux des médias et un certain nombre d’acteurs locaux de Mongolie.
Cette réunion entend prendre des mesures pour mettre en œuvre le mandat de l’UNESCO afin d’encourager le dialogue international et la cohésion sociale à travers le patrimoine culturel immatériel pour un développement durable et pacifique. Parmi les activités mises en place pour l’événement, on peut citer une session de partage d’expériences assurée par des experts de terrain pour savoir dans quelle mesure les médias peuvent être utilisés pour sensibiliser au patrimoine vivant d’un pays, ainsi que, à l’appui de ce même objectif, un dialogue sur la construction de réseaux médiatiques au sein de et à travers la région.
10 octobre 2016