Palm oil extraction, Sao Tome and Principe
© Lucas dos Santos Roque, 2015
23 novembre 2015

Après sept mois de travail sur le terrain dans les communautés de Boa Morte et San Antonio, la Direction nationale de la culture de Sao Tomé-et-Principe procède à l’évaluation des résultats de l’exercice d’inventaire qui a démarré cette année en avril. Du 23 au 27 novembre, près de 25 acteurs impliqués dans le recueil d’informations vont se rencontrer afin de dégager les enseignements et de constituer un plan d’action pour les efforts à fournir à l’avenir dans le domaine de la sauvegarde du patrimoine dans l’archipel. Afin d’assurer la continuité de l’atelier d’avril, les experts-facilitateurs de l’UNESCO donneront des conseils en dressant un bilan des résultats et en développant une stratégie nationale. Dans ce même esprit de continuité, un responsable culturel de Cabo Verde sera présent à Sao Tomé afin de partager l’expérience acquise lors du processus avec ses collègues à Cabo Verde qui développent leur propre inventaire avec la participation des communautés.
Plus au sud, sur la côte Atlantique, l’Angola vient tout juste de lancer une série d’ateliers de renforcement des capacités à Luanda. L’atelier sur la mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au niveau national s’est terminé le 13 novembre 2015. L`Institut national du patrimoine culturel d’Angola et l’UNESCO ont convoqué un groupe de 18 techniciens, représentants gouvernementaux et étudiants en cycle universitaire afin de mettre en place le cadre conceptuel et de préparer les activités de sauvegarde du PCI au niveau national en Angola. Dans la continuité des efforts de renforcement de la coopération régionale entre les pays PALOP en matière de sauvegarde du PCI, deux experts-facilitateurs de l’UNESCO venant du Mozambique ont contribué à l’atelier.
L’organisation des ateliers dans le cadre du programme de renforcement de la sauvegarde du patrimoine vivant des pays africains lusophones (PALOP), est possible grâce à la généreuse contribution du gouvernement de la Norvège au Fonds du patrimoine culturel immatériel.

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