Le Yuki-tsumugi, technique de production de soierie

   

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Inscrit en 2010 (5.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

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Le Yuki-tsumugi est une technique japonaise de tissage de la soie que l’on trouve principalement dans les villes de Yuki et Oyama, sur les bords de la rivière Kinu, au nord de Tokyo. La région jouit d’un climat doux et de terres fertiles, conditions idéales pour la culture du mûrier et la sériciculture. La technique du Yuki-tsumugi est employée pour produire du pongé (également appelé soie sauvage) – étoffe légère et chaude, douée d’une souplesse et d’une douceur caractéristiques, traditionnellement employée pour faire les kimonos. La production de l’étoffe comporte plusieurs étapes : filage à la main de la bourre de soie, confection à la main d’écheveaux avant teinture du fil pour réaliser des motifs, puis tissage de la soie sur un métier à sangle dorsale. La bourre de soie qui sert à produire le fil du Yuki-tsumugi provient de cocons vides ou déformés de vers à soie, inutilisables pour la production du fil de soie. Ce procédé de recyclage joue un rôle majeur en procurant des moyens d’existence supplémentaires aux communautés locales qui pratiquent la sériciculture. Les techniques traditionnelles du Yuki-tsumugi sont transmises par les membres de l’Association pour la préservation de la technique de tissage Honba Yuki-tsumugi. Cette association s’occupe de maintenir vivantes les traditions de filage, teinture et tissage transmises de génération en génération au sein de la communauté. Elle encourage la transmission du Yuki-tsumugi par des échanges de savoir-faire, la formation de jeunes tisserands et des démonstrations.

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