Le durbar à Kano

   

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Inscrit en 2024 (19.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

© Federal Ministry of Information and Culture (FMIC) & National Institute for Cultural Orientation (NICO), 2021

Au Nigéria, le durbar est une procession d’environ 10 000 hommes à cheval, hommes et femmes à pied. Elle a lieu au cours des neuvième et douzième mois du calendrier musulman, à l’occasion de l’Aïd el-Fitr et de l’Aïd el-Kabir. La figure centrale de la procession du durbar est l’émir et ses courtisans, fonctionnaires et gardes du corps. Il y a quatre processions, chacune servant un objectif spécifique et ayant son propre rythme et ses propres costumes. Chaque procession commence par des salves d’armes à l’une des trois portes du palais de l’émir et se termine par les mêmes salves d’armes à une autre porte. De nombreuses connaissances et compétences liées au durbar - notamment le travail du cuir, le tissage, la teinture, la broderie et la forge - sont transmises par le biais d’une formation informelle et d’une pratique concrète au sein des groupes. Certaines compétences, telles que la préparation des chevaux, l’équitation et le tambour, sont enseignées sur une base hebdomadaire et par intermittence. Le durbar réunit des personnes de toutes les ethnies, de tous les genres et de tous les âges, et est l’occasion de présenter les compétences et les pratiques des différentes tribus de la communauté. Le cortège de l’émir passe par les différents quartiers pour reconnaître leur contribution au développement de la communauté. En rendant hommage à son émir, le peuple lui exprime son acceptation et son soutien.

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