Décision du Comité intergouvernemental : 17.COM 6.a.17

Le Comité,

  1. Ayant examiné le document LHE/22/17.COM/6.a Rev.,
  2. Rappelant le chapitre V des Directives opérationnelles et ses décisions 4.COM 14.08, 9.COM 5.b.4 et 13.COM 7.b.9,
  3. Adresse ses remerciements au Mali pour avoir soumis, dans les délais, son troisième rapport sur l’état de l’élément « Le Sanké mon, rite de pêche collective dans le Sanké », inscrit en 2009 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;
  4. Prend note des efforts déployés par l’État partie pour sauvegarder l’élément, notamment en assurant un processus de sauvegarde participatif, en favorisant les synergies entre les autorités gouvernementales et coutumières et les associations communautaires, en associant les jeunes à la sauvegarde de l’élément, en mettant en œuvre des activités pédagogiques et de sensibilisation, y compris dans les langues locales, et en garantissant des ressources en eau pour la pratique de l’élément ;
  5. Prend note en outre des efforts déployés par les membres de la communauté, les organisations et les institutions pour s’adapter à la situation due à la pandémie de COVID-19, en instaurant des mesures sanitaires lors des activités organisées et en maintenant les activités annulées dans le cadre du plan de sauvegarde mis à jour ;
  6. Encourage l’État partie à poursuivre ses efforts de sauvegarde de l’élément en apportant un soutien aux communautés et en s’assurant de leur engagement vis-à-vis des mesures de sauvegarde ;
  7. Invite l’État partie à assurer un suivi de l’efficacité des mesures de sauvegarde pour le renforcement de la viabilité de l’élément et à inclure, dans son prochain rapport sur l’état de cet élément, des informations sur les progrès accomplis au regard de leur mise en œuvre et sur les sources de financement spécifiques concernées ;
  8. Encourage en outre l’État partie à poursuivre ses efforts de collecte de fonds et à développer des synergies entre les différentes sources de financement ;
  9. Prie le Secrétariat d’informer l’État partie, au moins neuf mois avant l’échéance du 15 décembre 2025, au sujet de la soumission de son prochain rapport sur l’état de cet élément.

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