Décision du Comité intergouvernemental : 16.COM 7.a.16

Le Comité,

  1. Ayant examiné le document LHE/21/16.COM/7.a,
  2. Rappelant le chapitre V des Directives opérationnelles et ses décisions COM 8.13 et 13.COM 7.b.10,
  3. Exprime ses remerciements à la Mauritanie pour avoir soumis son deuxième rapport sur l’état de l’élément « L’épopée maure T’heydinne », inscrit en 2011 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, qui devait initialement être soumis le 15 décembre 2020 ;
  4. Prend note des efforts décrits dans le rapport soumis par la Mauritanie pour sauvegarder l’élément, notamment par le biais d’un travail de documentation et de diffusion, l’augmentation des revenus pour ses détenteurs et un soutien aux associations de griots, la formation des jeunes générations, la mise à disposition d’espaces pour pratiquer l’élément et la sensibilisation du grand public à son sujet, et prend également note de la politique nationale et du cadre législatif et institutionnel mis en place pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel ;
  5. Invite l’État patrie à poursuivre ses efforts pour réunir des informations sur l’élément et diffuser les informations recueillies, sensibiliser la population à l’élément, former les jeunes générations à sa pratique, soutenir les activités génératrices de revenus pour ses détenteurs et évaluer sa viabilité dans le cadre de sa sauvegarde ;
  6. Encourage l’État partie à tirer profit du cadre institutionnel national mis en place pour favoriser la sauvegarde de l’élément, à continuer de soutenir ses détenteurs dans leurs efforts de sauvegarde, de créer des espaces permettant la pratique de l’élément sur son territoire et d’organiser des événements périodiques visant à faire connaître l’élément, et à tenir compte dans ses efforts de sauvegarde du risque identifié de l’absence de l’élément dans le programme scolaire ;
  7. Invite également l’État partie à accorder une attention appropriée au consentement libre, préalable et éclairé pour la recherche de documents sur l’élément et la diffusion des informations recueillies, à garantir un accès permanent de la communauté à ces informations, et à cibler ses activités de diffusion de façon à toucher le public identifié, et notamment les jeunes ;
  8. Rappelle l’importance de la participation large et active des communautés, groupes, individus et organisations non gouvernementales concernés au processus d’élaboration du rapport, et encourage par ailleurs l’État partie à s’assurer de leur pleine participation à la préparation de ses futurs rapports ;
  9. Prie le Secrétariat d’informer l’État partie, au moins neuf mois avant l’échéance du 15 décembre 2023, qu’il doit soumettre son prochain rapport sur l’état de cet élément.

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