3 septembre 2012 - 7 septembre 2012

Événement

Réunion de renforcement des capacités à Harare sur l'élaboration des politiques et du cadre juridique pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

Date
3 septembre 2012 - 7 septembre 2012
Localisation(s)
Harare
Pays
Zimbabwe
Type
Atelier de renforcement des capacités
Ajouter au calendrierAprès une formation sur le renforcement des capacités nationales pour la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI), la Zambie, le Botswana, le Malawi et le Zimbabwe ont récemment bénéficié d’une réunion de bilan sur la réforme des politiques et le cadre juridique à Harare, du 3 au 7 septembre 2012.

Ces quatre pays sont déjà engagés dans la sauvegarde de leur patrimoine immatériel, avec le soutien de l’UNESCO / Flandre Fonds-en-dépôt. Les participants nationaux ont reconnu que la sensibilisation à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a augmenté au cours des dernières années. Le patrimoine culturel n’est plus perçu exclusivement comme un ensemble de monuments ou une collections d’objets. Il comprend également des expressions vivantes telles que les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les connaissances et les compétences nécessaires à l’artisanat traditionnel. L’importance du patrimoine culturel immatériel n’est pas la manifestation culturelle elle-même, mais plutôt la richesse des connaissances et des compétences qui sont transmises à travers elle d’une génération à l’autre. Bien que fragile, le patrimoine culturel immatériel est un facteur important du maintien de la diversité culturelle face à la mondialisation croissante.

La nécessité d’accélérer le processus d’élaboration des politiques et du cadre juridique a été évoqué dans le cadre du projet UNESCO / Flandre FIT pour la mise en œuvre effective de la Convention au niveau national. Certains pays n’ont pas encore de législation pertinente pour y ancrer la mise en œuvre de la Convention. Pour ceux les ayant déjà, elles ont toutefois besoin d’être révisée pour tenir compte des dispositions spécifiques à la sauvegarde du PCI. Ainsi, les consultants ont été engagés par le Bureau de l’UNESCO à Harare pour procéder à l’examen des politiques dans chacun des quatre pays, afin de faciliter cet atelier et le processus de révision des futures législations sur le long terme. Les documents présentés par M. Marc Jacobs de Belgique, M. Lovemore Mazibuko du Malawi et le Dr Francis Matambirofa du Zimbabwe au cours de l’atelier, examinaient les différentes façons d’aborder la Convention, en termes par exemple de protection de la propriété intellectuelle ou de développement de politiques et de plans d’action nationaux.

À l’heure actuelle, le financement et la coordination des activités de renforcement des capacités des communautés au niveau local restent les principaux défis. Les participants ont souhaité que les différents ministères tels que le ministère du sport, de l’éducation artistique et de la culture poursuivent leurs efforts de financement de collecte de fonds pour cette noble cause qu’est la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

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Après une formation sur le renforcement des capacités nationales pour la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI), la Zambie, le Botswana, le Malawi et le Zimbabwe ont récemment bénéficié d’une réunion de bilan sur la réforme des politiques et le cadre juridique à Harare, du 3 au 7 septembre 2012.

Ces quatre pays sont déjà engagés dans la sauvegarde de leur patrimoine immatériel, avec le soutien de l’UNESCO / Flandre Fonds-en-dépôt. Les participants nationaux ont reconnu que la sensibilisation à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a augmenté au cours des dernières années. Le patrimoine culturel n’est plus perçu exclusivement comme un ensemble de monuments ou une collections d’objets. Il comprend également des expressions vivantes telles que les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les connaissances et les compétences nécessaires à l’artisanat traditionnel. L’importance du patrimoine culturel immatériel n’est pas la manifestation culturelle elle-même, mais plutôt la richesse des connaissances et des compétences qui sont transmises à travers elle d’une génération à l’autre. Bien que fragile, le patrimoine culturel immatériel est un facteur important du maintien de la diversité culturelle face à la mondialisation croissante.

La nécessité d’accélérer le processus d’élaboration des politiques et du cadre juridique a été évoqué dans le cadre du projet UNESCO / Flandre FIT pour la mise en œuvre effective de la Convention au niveau national. Certains pays n’ont pas encore de législation pertinente pour y ancrer la mise en œuvre de la Convention. Pour ceux les ayant déjà, elles ont toutefois besoin d’être révisée pour tenir compte des dispositions spécifiques à la sauvegarde du PCI. Ainsi, les consultants ont été engagés par le Bureau de l’UNESCO à Harare pour procéder à l’examen des politiques dans chacun des quatre pays, afin de faciliter cet atelier et le processus de révision des futures législations sur le long terme. Les documents présentés par M. Marc Jacobs de Belgique, M. Lovemore Mazibuko du Malawi et le Dr Francis Matambirofa du Zimbabwe au cours de l’atelier, examinaient les différentes façons d’aborder la Convention, en termes par exemple de protection de la propriété intellectuelle ou de développement de politiques et de plans d’action nationaux.

À l’heure actuelle, le financement et la coordination des activités de renforcement des capacités des communautés au niveau local restent les principaux défis. Les participants ont souhaité que les différents ministères tels que le ministère du sport, de l’éducation artistique et de la culture poursuivent leurs efforts de financement de collecte de fonds pour cette noble cause qu’est la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

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Après une formation sur le renforcement des capacités nationales pour la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI), la Zambie, le Botswana, le Malawi et le Zimbabwe ont récemment bénéficié d’une réunion de bilan sur la réforme des politiques et le cadre juridique à Harare, du 3 au 7 septembre 2012.

Ces quatre pays sont déjà engagés dans la sauvegarde de leur patrimoine immatériel, avec le soutien de l’UNESCO / Flandre Fonds-en-dépôt. Les participants nationaux ont reconnu que la sensibilisation à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a augmenté au cours des dernières années. Le patrimoine culturel n’est plus perçu exclusivement comme un ensemble de monuments ou une collections d’objets. Il comprend également des expressions vivantes telles que les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les connaissances et les compétences nécessaires à l’artisanat traditionnel. L’importance du patrimoine culturel immatériel n’est pas la manifestation culturelle elle-même, mais plutôt la richesse des connaissances et des compétences qui sont transmises à travers elle d’une génération à l’autre. Bien que fragile, le patrimoine culturel immatériel est un facteur important du maintien de la diversité culturelle face à la mondialisation croissante.

La nécessité d’accélérer le processus d’élaboration des politiques et du cadre juridique a été évoqué dans le cadre du projet UNESCO / Flandre FIT pour la mise en œuvre effective de la Convention au niveau national. Certains pays n’ont pas encore de législation pertinente pour y ancrer la mise en œuvre de la Convention. Pour ceux les ayant déjà, elles ont toutefois besoin d’être révisée pour tenir compte des dispositions spécifiques à la sauvegarde du PCI. Ainsi, les consultants ont été engagés par le Bureau de l’UNESCO à Harare pour procéder à l’examen des politiques dans chacun des quatre pays, afin de faciliter cet atelier et le processus de révision des futures législations sur le long terme. Les documents présentés par M. Marc Jacobs de Belgique, M. Lovemore Mazibuko du Malawi et le Dr Francis Matambirofa du Zimbabwe au cours de l’atelier, examinaient les différentes façons d’aborder la Convention, en termes par exemple de protection de la propriété intellectuelle ou de développement de politiques et de plans d’action nationaux.

À l’heure actuelle, le financement et la coordination des activités de renforcement des capacités des communautés au niveau local restent les principaux défis. Les participants ont souhaité que les différents ministères tels que le ministère du sport, de l’éducation artistique et de la culture poursuivent leurs efforts de financement de collecte de fonds pour cette noble cause qu’est la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

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