Le kochari, danse collective traditionnelle
Inscrit en 2017 (12.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Le kochari est une danse traditionnelle très pratiquée dans toute l’Arménie pendant les jours fériés, les festivités, les cérémonies familiales et autres événements sociaux. Elle est ouverte à tous, n’étant soumise à aucune restriction liée à l’âge, au genre ou au statut social. Le kochari procure un sentiment d’identité et de solidarité partagé, favorise la continuité de la mémoire historique, culturelle et ethnique, et promeut le respect mutuel entre les membres de la communauté quel que soit leur âge. Sa transmission est assurée de façon formelle et non formelle, et il s’agit de l’une des rares danses traditionnelles dont la chaîne de transmission n’a jamais été interrompue. Les moyens formels de transmission incluent l’intégration depuis 2004 d’un cours dédié à la danse et au chant traditionnels dans le programme scolaire des établissements d’enseignement secondaire arméniens, des programmes éducatifs dans les centres artistiques pour les jeunes, un accroissement de la visibilité de l’élément grâce à Internet et à d’autres médias, et des initiatives institutionnelles. Les groupes de danse traditionnelle sont par ailleurs actifs dans diverses communautés depuis les années 60 et des organisations non gouvernementales organisent régulièrement des cours de danse. La transmission non formelle s’effectue au sein des familles et par l’intermédiaire des groupes de danse qui se forment spontanément. Les communautés, les groupes et les individus contribuent activement à assurer la viabilité de l’élément, notamment à travers l’initiative « Nos danses et nous » menée depuis 2008 avec des praticiens expérimentés qui jouent un rôle clé dans les efforts de sauvegarde.