Le Comité,
- Ayant examiné le document LHE/23/18.COM/7.a,
- Rappelant le chapitre V des Directives opérationnelles et ses décisions COM 9.a.8 et 14.COM 9.a.4,
- Adresse ses remerciements à la République bolivarienne du Venezuela pour avoir soumis, dans les délais, son deuxième rapport sur l’état de l’élément « La tradition orale Mapoyo et ses points de référence symboliques dans leur territoire ancestral », inscrit en 2014 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;
- Prend note des efforts entrepris par l’État partie pour sauvegarder l’élément, notamment en améliorant sa transmission et en soutenant l’utilisation de la langue Mapoyo dans l’éducation, en encouragant les aînés de la communauté de transmettre leurs connaissances sur la vie sociale et la préservation de la nature, en ravivant les pratiques traditionnelles liées à la nature, et en luttant pour la durabilité de la tradition orale Mapoyo dans son environnement naturel ;
- Encourage l’État partie à poursuivre ses efforts de sauvegarde de l’élément par le biais de l’éducation, avec notamment l’ouverture d’un lycée à El Palomo, à améliorer la transmission intergénérationnelle des connaissances et des pratiques traditionnelles dans leurs contextes naturels, à implanter la signalétique rédigée en langue Mapoyo au sein du territoire ancestral Mapoyo, et à faire progresser la recherche sur l’élément ;
- Invite l’État partie à poursuivre une approche participative et inclusive de la sauvegarde, impliquant tous les membres de la communauté, en recherchant le dialogue et en reconnaissant les responsabilités des différentes parties prenantes, telles que les sociétés minières, en soutenant les détenteurs de l’élément et en leur garantissant des conditions sociales sûres ;
- Note avec inquiétude de la fermeture du Musée communautaire de Murukuní, et invite également l’État partie à soutenir sa restauration et sa réouverture, ainsi que la réactivation par la communauté de son travail de préservation des collections, garantissant l’accès à ces dernières, tout en promouvant la culture Mapoyo et en améliorant sa visibilité dans la société ;
- Demande au Secrétariat d’informer l’État partie de la date à laquelle il doit soumettre son nouveau rapport sur l’état de cet élément au moins neuf mois avant l’échéance de soumission.