Le Comité,
- Ayant examiné le document LHE/23/18.COM/7.a,
- Rappelant le chapitre V des Directives opérationnelles et sa décision COM 10.a.2,
- Adresse ses remerciements à l’Azerbaïdjan pour avoir soumis, dans les délais, son premier rapport sur l’état de l’élément « Le yalli (kochari, tenzere), danses collectives traditionnelles du Nakhtchivan », inscrit en 2018 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;
- Prend note des efforts entrepris par l’État partie pour la sauvegarde de l’élément, notamment par le biais de la documentation et de la sensibilisation à sa diversité, en particulier auprès des jeunes, pour le développement d’opportunités de formation et de transmission, et pour lancer la création d’une association de danses traditionnelles yalli et d’un Centre d’information sur les danses yalli à Sharur;
- Encourage l’État partie à poursuivre ses efforts en vue de transmettre l’élément aux jeunes générations, de sensibiliser à ses fonctions sociales et culturelles et d’élargir les opportunités de formation, de soutenir les opportunités d’apprentissage de l’élément dans les écoles de musique et de danse et d’encourager sa transmission informelle lors d’événements sociaux au sein des communautés concernées ;
- Invite l’État partie à poursuivre la sauvegarde de l’élément sous toutes ses formes et sous tous ses aspects, y compris la danse, la musique, le chant et la pratique d’instruments de musique, à poursuivre la recherche et l’inventaire et à en intégrer les résultats dans des programmes de formation ;
- Invite également l’État partie à continuer à renforcer la pratique et sa transmission dans les régions du Nakhtchivan, à solliciter les instituts culturels locaux pour impliquer davantage les danseurs amateurs, à mener à bien la mise en place de l’Association des danses traditionnelles yalli et du Centre d’information sur les danses yalli à Sharur et à soutenir leurs opérations en faisant largement participer les communautés concernées ;
- Demande au Secrétariat d’informer l’État partie de la date à laquelle il doit soumettre son nouveau rapport sur l’état de cet élément au moins neuf mois avant l’échéance de soumission.