Le Comité,
- Ayant examiné le document LHE/22/17.COM/6.a Rev.,
- Rappelant le chapitre V des Directives opérationnelles et ses décisions 4.COM 14.05, 11.COM 9.b.1 et 13.COM 7.b.4,
- Adresse ses remerciements à la France pour avoir soumis, dans les délais, son troisième rapport sur l’état de l’élément « Le Cantu in paghjella profane et liturgique de Corse de tradition orale », inscrit en 2009 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;
- Prend note des efforts constants déployés par l’État partie en vue de la sauvegarde de l’élément, en particulier par le soutien à la transmission de l’élément dans des contextes traditionnels et par l’organisation d’ateliers de formation, l’implication des enseignants de langue corse dans la transmission et l’amélioration des synergies avec l’enseignement linguistique, la collecte d’enregistrements de l’élément et la sauvegarde du patrimoine dans le cadre d’une nouvelle politique culturelle en Corse ;
- Encourage l’État partie à poursuivre ses efforts en faveur de la transmission de l’élément, en particulier auprès des jeunes générations, de l’implication des établissements d’enseignement et des enseignants de la langue corse dans la transmission de l’élément, du développement de la recherche, de la promotion de l’élément et du soutien aux rassemblements et aux échanges entre ses praticiens et ses apprentis et avec les praticiens d’autres formes de chants polyphoniques dans la région ;
- Encourage en outre l’État partie à continuer à soutenir le travail de l’association Cantu in paghjella afin d’assurer la mise en œuvre efficace du plan de sauvegarde, avec la participation active des communautés locales ;
- Invite l’État partie à mettre en œuvre les initiatives en matière de création et de mise à jour d’une sonothèque et d’une plateforme multimédia sur l’élément, et à traiter les aspects juridiques identifiés de l’accessibilité et de la préservation à long terme des documents archivés ;
- Rappelle l’importance d’une participation active et large des communautés et groupes concernés à l’actualisation du plan de sauvegarde et invite en outre l’État partie à assurer leur entière participation à l’élaboration des futurs plans de sauvegarde et à présenter, dans son prochain rapport sur l’état de cet élément, des informations à jour sur les dépenses budgétaires et le calendrier des activités de sauvegarde mises en œuvre ;
- Prie le Secrétariat d’informer l’État partie, au moins neuf mois avant l’échéance du 15 décembre 2025, au sujet de la soumission de son prochain rapport sur l’état de cet élément.