Le Comité,
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Ayant examiné le document LHE/20/15.COM/7,
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Rappelant le chapitre V des Directives opérationnelles et sa décision 10.COM 10.a.5,
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Exprime ses remerciements à la Mongolie pour la soumission, dans les délais impartis, de son rapport sur l’état de l’élément « Le rituel pour amadouer les chamelles », inscrit en 2015 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;
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Prend note des efforts déployés par la Mongolie pour soutenir la transmission de l’élément, notamment par le biais de programmes d’apprentissage et de formation directs permettant d’augmenter le nombre de praticiens, et pour offrir aux enfants la possibilité d’apprendre le rituel pour amadouer les chamelles dans leur famille et à l’école ;
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Invite l’État partie à poursuivre ses efforts pour sauvegarder les divers aspects de l’élément, notamment la connaissance et les compétences relatives à la pratique des instruments de musique traditionnels, à répondre au besoin de la communauté en matière d’instruments de musique nécessaires pour le rituel, à renforcer l’équilibre entre les genres dans la sauvegarde de l’élément et à fournir un soutien financier et politique aux praticiens ;
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Prend note en outre de la diversité croissante des festivals et des concours organisés pour sensibiliser le public à l’élément, et invite en outre l’État partie à examiner le risque et l’impact potentiels d’une décontextualisation sur la sauvegarde de l’élément ;
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Encourage l’État partie à étendre la portée géographique des activités de sauvegarde sur son territoire et à continuer à établir des partenariats entre le gouvernement central, les administrations des collectivités locales, les organisations éducatives et culturelles et les praticiens ;
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Encourage en outre l’État partie à surveiller en permanence la viabilité de l’élément et l’impact des politiques et mesures nationales et régionales sur les pratiques d’élevage de chameaux, avec la large participation des praticiens et autres parties prenantes ;
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Prie le Secrétariat d’informer l’État partie, au moins neuf mois avant l’échéance du 15 décembre 2023, au sujet de la soumission de son prochain rapport sur l’état de cet élément.