Décision du Comité intergouvernemental : 12.COM 8.C.12

Le Comité,

  1. Ayant examiné le document ITH/17/12.COM/8.c,
  2. Rappelant le chapitre V des Directives opérationnelles et sa décision 7.COM 8.7,
  3. Exprime ses remerciements à l’Ouganda pour la soumission, dans les délais, de son rapport sur l’état de l’élément « Le bigwala, musique de trompes en calebasse et danse du royaume du Busoga en Ouganda », inscrit en 2012 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;
  4. Prend note des efforts continus déployés par l’Ouganda pour sauvegarder l’élément, en particulier pour sensibiliser au bigwala, augmenter le nombre d’interprètes compétents, notamment chez les jeunes, à travers des actions de formation et de promotion, augmenter la disponibilité des calebasses afin de fabriquer les instruments et améliorer la documentation photographique et audiovisuelle de l’élément ;
  5. Invite l’État partie à continuer d’encourager les communautés à cultiver des calebasses et à en assurer l’apport, d’apprendre aux jeunes à fabriquer les instruments du bigwala et à transmettre des connaissances sur l’interprétation et la danse du bigwala, d’organiser des séances d’information pour les communautés et de mener des recherches sur le bigwala en coopération avec des aînés de la communauté, de compiler une documentation photographique et audiovisuelle sur l’élément et de promouvoir ce dernier dans les radios locales du Busoga ;
  6. Encourage l’État partie à tenir les engagements proposés concernant la sauvegarde future de l’élément, à savoir améliorer la connaissance du bigwala chez les jeunes, développer le répertoire de chansons du bigwala, créer d’autres occasions pour les groupes d’interpréter le bigwala en public, poursuivre la documentation de la musique et de la danse du bigwala ainsi que la promotion de l’élément, en particulier à la radio, et élaborer des ressources pédagogiques relatives au bigwala pour les professeurs de musique ;
  7. Prie le Secrétariat d’informer l’État partie, au moins neuf mois avant l’échéance du 15 décembre 2020, au sujet de la soumission de son prochain rapport sur l’état de cet élément.

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