Master potter Herberto Ramírez, the last potter of Mompox, has dedicated himself to the transmission of his knowledge among the new generations, so this traditional craft does not disappear with him
© Gerson Fonseca/Ministry of Culture of Colombia, 2018
13 décembre 2019

Les deux projets sélectionnés pour intégrer le registre des bonnes pratiques de sauvegarde sont :

La stratégie de sauvegarde de l’artisanat traditionnel pour la consolidation de la paix lutte contre la fragilisation de l’artisanat traditionnel en s’appuyant sur un système de transmission intergénérationnelle des connaissances entre maîtres et apprentis et sur une méthode d’apprentissage par la pratique. La formation permet aux apprentis de travailler, ce qui améliore leurs perspectives d’emploi. La stratégie vise donc à former différentes catégories de la population, à établir des contacts professionnels et à favoriser l’entrepreneuriat en donnant la priorité aux apprentis en situation de vulnérabilité. Cela aide également la communauté à reconnaître la valeur culturelle et sociétale de la sauvegarde des différents savoir-faire et artisanats traditionnels.

Les activités associées au programme bioculturel pour la sauvegarde de la tradition du palmier béni au Venezuela portent notamment sur la collecte de plusieurs espèces de palmiers dans une chaîne de montagnes bien définie. Après avoir participé à une cérémonie religieuse, les « palmeros » gravissent la montagne où ils vont entreprendre diverses activités, et vont notamment planter et tailler les palmiers. Il y a trente ans, la tradition s’est vue menacée par la déforestation mais les palmeros ont changé la façon dont les palmiers étaient collectés et ont mis en place une série de mesures éducatives innovantes. Ce programme a incité des centaines d’enfants et de jeunes individus à s’impliquer dans la pratique de cet élément.

Le Registre des bonnes pratiques de sauvegarde permet aux États Parties, aux communautés et aux autres parties prenantes de partager des expériences de sauvegarde réussies et des exemples de la manière dont ils ont relevé les défis rencontrés au cours de la transmission de leur patrimoine vivant, sa pratique et des connaissances à la génération future. Ces méthodes et approches sont des leçons et modèles utiles qui peuvent être adaptés à d’autres situations, y compris celles des pays en développement.

Demande d’assistance internationale

Le Comité a décidé de débloquer 387 777 dollars du Fonds du patrimoine culturel immatériel en faveur du renforcement des capacités des acteurs intervenant dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Burkina Faso. D’une durée de vingt-quatre mois, le projet proposé vise à renforcer les capacités des acteurs intervenant dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Burkina Faso. Ce projet en deux étapes porte sur la formation des formateurs et devrait permettre la création d’une équipe de 10 facilitateurs nationaux qui assureront la formation de 225 acteurs locaux. Il est attendu que ces acteurs travaillent ensuite en concertation avec leurs communautés pour la sauvegarde du patrimoine vivant au niveau local et pour en assurer une durabilité efficace.

Réunion :

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