La cérémonie du mehregân

   

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Inscrit en 2024 (19.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

© IMCHTH / TV Safina

Au Tadjikistan et en République islamique d’Iran , le mehregân est une célébration religieuse liée à la récolte d’automne. Chaque année, du 2 octobre au 2 novembre, les communautés expriment leur gratitude envers Dieu pour leur bétail et leurs récoltes. Les rituels pratiqués lors de la cérémonie et les produits présentés varient en fonction de la région et des croyances des praticiens. Par exemple, les communautés zoroastriennes célèbrent en récitant des passages de leur livre saint, tandis que les musulmans récitent des prières spéciales. Les deux communautés partagent le rituel consistant à dresser une table de denrées, telles que des grenades, des pastèques, des poires, des citrons et citrons verts, des raisins, des pommes, du riz et du blé. Elles préparent des plats divers et servent des noix, des sucreries et des boissons spéciales. Elles jouent également de la musique, chantent et dansent. Observées par des personnes indépendamment de leur âge et de leur genre, les célébrations comportent de la musique, des chants, des danses, du théâtre et des performances sportives locales (comme la lutte). Pendant la cérémonie, les communautés organisent des expositions de fleurs et vendent ou exposent des objets artisanaux et des produits. La pratique est transmise de manière informelle, par le biais de récits et de la participation à l’organisation et à la mise en œuvre des festivités. Les écoles et les établissements d’enseignement supérieur contribuent également à sa transmission. Outre la célébration de la nature, le mehregân favorise la cohésion sociale en réunissant des personnes de différents âges, genres, ethnies, religions et milieux.

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