Le Comité,
- Ayant examiné le document ITH/18/13.COM/7.b,
- Rappelant le chapitre V des Directives opérationnelles et ses décisions 4.COM 14.11 et 9.COM 5.b.7,
- Exprime ses remerciements à la Mongolie pour avoir soumis, dans les délais, son deuxième rapport sur l’état de l’élément « La musique traditionnelle pour flûte tsuur », inscrit en 2009 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;
- Prend note des efforts continus déployés par la Mongolie pour sauvegarder l’élément, en particulier son engagement à créer un environnement social favorable pour la transmission de l’élément, l’attention portée au soutien de ses détenteurs et l’adoption d’un cadre juridique permettant l’inventaire et le financement public des activités de sauvegarde ;
- Invite l’État partie à continuer de renforcer la transmission de la musique traditionnelle pour flûte tsuur, notamment à tenir compte de ses fonctions sociales et significations culturelles actuelles, afin que le point de vue des détenteurs de la tradition soit au cœur des efforts de sauvegarde, et à trouver un équilibre entre le renforcement des modes traditionnels de transmission, la pratique de la flûte tsuur dans des contextes traditionnels et ses modes contemporains de pratique et de développement ;
- Invite en outre l’État partie à accorder une attention particulière à la transmission de l’élément dans le groupe ethnique des Uriankhai et à soutenir les initiatives de sauvegarde, en particulier dans la région de l’Altaï, en respectant la diversité culturelle régionale, la liberté des détenteurs de l’élément de prendre des décisions concernant la transmission de leurs connaissances et savoir-faire respectifs, à être attentif également à la transmission des pratiques associées à l’élément (comme la fabrication des flûtes tsuur), et à aborder ces questions dans son prochain rapport sur l’état de l’élément ;
- Encourage l’État partie à élaborer un plan de sauvegarde actualisé qui soit spécifiquement consacré à la sauvegarde de l’élément, avec la participation des communautés, groupes, individus et organisations non gouvernementales concernés, et à présenter ce plan dans son prochain rapport sur l’état de l’élément ;
- Prie le Secrétariat d’informer l’État partie, au moins neuf mois avant l’échéance du 15 décembre 2021, au sujet de la soumission de son prochain rapport sur l’état de cet élément.