Décision du Comité intergouvernemental : 18.COM 7.a.5

Le Comité,

  1. Ayant examiné le document LHE/23/18.COM/7.a,
  2. Rappelant le chapitre V des Directives opérationnelles et sa décision COM 8.a.3,
  3. Adresse ses remerciements à l’Égypte pour avoir soumis, dans les délais, son premier rapport biennal sur l’état de l’élément « Le tissage à la main en Haute-Égypte (Sa’eed) », inscrit en 2020 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;
  4. Prend note des efforts entrepris par l’État partie pour sauvegarder l’élément, notamment en augmentant sa visibilité lors des foires et expositions annuelles, en menant des actions de sensibilisation à l’élément dans la société, y compris dans l’éducation formelle, et en transmettant les connaissances et les savoir-faire de la pratique de l’élément par le biais d’une formation non formelle dispensée aux jeunes générations ;
  5. Encourage l'État partie à poursuivre ses efforts pour améliorer la transmission de l’élément par le biais d'une éducation formelle et non formelle, accroître sa visibilité et augmenter le nombre des praticiens, favoriser l’accès à des matières premières de qualité nécessaires à sa pratique et soutenir la collaboration entre les différentes parties prenantes chargées de sa sauvegarde ;
  6. Encourage en outre l’État partie à renforcer les fonctions sociales et culturelles de l’élément et à en sauvegarder tous les aspects, y compris les connaissances et les savoir-faire en fabrication des métiers à tisser traditionnels ;
  7. Invite l’État partie à renforcer les capacités des détenteurs et des praticiens afin de leur permettre de pratiquer et de transmettre l’élément et d’assurer leurs moyens de subsistance, et à répondre à leurs préoccupations d’ordre social et sanitaire évoquée lors de la candidature de l’élément ;
  8. Invite également l’État partie à fournir dans son prochain rapport un calendrier et une estimation des fonds nécessaires aux futures activités de sauvegarde ;
  9. Demande au Secrétariat d’informer l'État partie de la date à laquelle il doit soumettre son nouveau rapport biennal sur l’état de cet élément au moins neuf mois avant l’échéance de soumission.

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