Le Comité,
- Ayant examiné le document ITH/18/13.COM/7.b,
- Rappelant les articles 7, 29 et 30 de la Convention concernant les rapports des États parties et le chapitre V des Directives opérationnelles,
- Remercie les États parties qui ont soumis leurs rapports dans les délais et invite l’État partie qui n’a pas encore soumis ses rapports attendus à le faire dans les plus brefs délais et, dans tous les cas, au plus tard le 15 décembre 2018, afin que le Comité puisse les examiner à sa quatorzième session en 2019 ;
- Prend note que la majorité des rapports attendus pour ce cycle ont été soumis, ce qui témoigne de l’attention constamment portée par les États parties concernés à la viabilité et à la sauvegarde des éléments inscrits sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;
- Affirme qu’il s’agit du deuxième cycle de présentation des rapports pour neuf éléments inscrits en 2009 et souligne l’importance du fait que les rapports successifs soient cohérents avec les rapports sur le même élément soumis lors de cycles précédents, afin de tenir compte des recommandations formulées par le Comité dans ses précédentes décisions ;
- Encourage les États parties qui ont bénéficié d’une assistance internationale du Fonds du patrimoine culturel immatériel afin de sauvegarder des éléments spécifiques à en faire rapport et invite les États ayant besoin de ressources financières pour mettre en œuvre leurs plans de sauvegarde d’éléments inscrits à demander une assistance internationale au titre du Fonds ;
- Rappelle aux États parties qu’ils ont la possibilité de soumettre en ligne leurs rapports sur l’état d’éléments inscrits sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente et remercie la Lettonie et le Viet Nam de s’être portés volontaires pour tester l’outil en ligne lors de ce cycle ;
- Salue les réussites décrites par les États parties concernés mais les encourage en outre néanmoins à donner plus d’informations dans leurs prochains rapports au sujet des problèmes et des difficultés rencontrés durant la mise en œuvre des plans de sauvegarde, à impliquer des acteurs de domaines autres que la culture pour affronter les menaces plus générales et à tâcher de conjuguer les efforts pour renforcer la viabilité des éléments inscrits ;
- Met l’accent sur le rôle essentiel des communautés, groupes et individus concernés dans toutes les étapes de la sauvegarde, y compris celle des rapports, et invite les États parties, dans l’avenir, à faire pleinement état de leur participation à la sauvegarde de leurs éléments respectifs ;
- Encourage également les États, dans leurs prochains rapports, à accorder une attention particulière aux rôles et aux responsabilités des genres vis-à-vis des éléments du patrimoine culturel immatériel ainsi qu’aux mesures spécifiques adoptées pour les sauvegarder ;
- Souligne en outre l’importance d’inclure des plans de sauvegarde actualisés et précis, qui représentent un outil de suivi essentiel pour permettre au Comité d’évaluer les efforts de sauvegarde des États vis-à-vis des éléments dont la viabilité est menacée ;
- Remercie le gouvernement du Japon pour sa généreuse contribution volontaire supplémentaire au Fonds du patrimoine culturel immatériel pour organiser une réunion préliminaire d’experts ainsi qu’à soutenir l’organisation d’une réunion du groupe de travail intergouvernemental à composition non limitée, qui permettront de mener une réflexion, entre autres, sur les procédures pour le retrait d’un élément d’une liste et le transfert d’un élément d’une liste à l’autre ;
- Invite les États parties à veiller à ce que, dans l’élaboration de rapports périodiques contenant des références à une guerre ou un conflit ou à des événements historiques spécifiques, le rapport soit élaboré avec la plus grande attention afin d’éviter de provoquer tout malentendu entre les communautés dans le but d’encourager le dialogue et le respect mutuel entre les communautés, groupes et individus, et afin d’éviter tout langage incompatible avec la Charte des Nations Unies ainsi qu’avec la Convention de 2003, et les encourage à respecter méticuleusement ce principe dans leur travail à l’avenir ;
- Décide de soumettre à la huitième session de l’Assemblée générale un résumé des rapports des États parties sur l’état actuel d’éléments inscrits sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente qui ont été examinés au cours de la présente session.