Décision du Comité intergouvernemental : 15.COM 7.9

Le Comité,

  1. Ayant examiné le document LHE/20/15.COM/7,
  2. Rappelant le chapitre V des Directives opérationnelles et ses décisions 6.COM 8.21 et 11.COM 9.b.6,

  3. Exprime ses remerciements aux Émirats arabes unis pour la soumission, dans les délais impartis, de leur rapport sur l’état de l’élément « Al Sadu, tissage traditionnel dans les Émirats arabes unis », inscrit en 2011 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;

  4. Prend note des efforts entrepris par l’État partie pour sauvegarder l’élément, en particulier en renforçant la viabilité de l’élément dans la société contemporaine, en sensibilisant l’opinion publique, en soutenant ses praticiens, en offrant des possibilités de formation et en augmentant de manière significative le nombre de détenteurs ;

  5. Prend note en outre de la diversité des organisations gouvernementales, non gouvernementales et privées et des individus qui contribuent à la sauvegarde de l’élément, et des efforts continus de l’État partie pour veiller à sa viabilité ;

  6. Invite l’État partie à poursuivre ses efforts pour intégrer l’apprentissage des techniques de tissage Al Sadu dans les programmes scolaires à différents niveaux d’enseignement, et à inclure dans ses efforts de sauvegarde les aspects associés à cet élément, notamment l’accès aux matières premières et les connaissances et compétences en matière de teinture naturelle ;

  7. Invite en outre l’État partie à maintenir le tissage Al Sadu sur son territoire, tel qu’il est traditionnellement pratiqué par les communautés bédouines dans le désert et en milieu urbain, et à assurer la participation des différentes communautés le pratiquant à l’élaboration de mesures de sauvegarde ;

  8. Encourage l’État partie à tenir particulièrement compte de l’impact de la surcommercialisation sur la sauvegarde de l’élément afin d’éviter sa décontextualisation potentielle et à veiller, dans son plan de sauvegarde, à ce que l’augmentation de la demande du marché ne représente pas un risque pour l’élément ;

  9. Prend également note de la viabilité renforcée de l’élément et de l’intention de l’État partie de proposer un transfert de l’élément de la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente à la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité ;

  10. Prie le Secrétariat d’informer l’État partie, au moins neuf mois avant l’échéance du 15 décembre 2023, au sujet de la soumission de son prochain rapport sur l’état de cet élément.

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